Le Kurdistan a enregistré une perte estimée à 28 milliards de dollars dans le cadre du différend lopposant au gouvernement central irakien et à la Turquie, une crise qui perdure depuis plus de deux ans.
Selon Safin Dizayee, responsable des relations extérieures du gouvernement régional du Kurdistan, larrêt des exportations de pétrole depuis le 25 mars 2023 a conduit à des pertes cumulées dépassant 28 milliards de dollars pour lIrak et la région du Kurdistan.
Cette suspension, qui dure maintenant depuis deux ans et demi, continue dimpacter significativement léconomie locale en privant la région de sa principale source de revenus.
Sur le marché financier international, ce type dévénement nest pas sans conséquence.
Les importantes pertes économiques au Kurdistan se traduisent par une pression accrue sur les prix du pétrole, facteur qui influence directement les indices boursiers mondiaux, y compris la Bourse de Casablanca.
Celle-ci, même si elle nest pas directement exposée au pétrole kurde, reste sensible à la volatilité du secteur énergétique et à ses répercussions sur le coût des matières premières importées.
Les sociétés marocaines dont lactivité dépend des prix internationaux de lénergie pourraient voir leur rentabilité affectée, entraînant de possibles ajustements sur leurs cours de bourse.
Les investisseurs du marché casablancais restent donc attentifs à lévolution de ces tensions et à leur éventuel dénouement, qui conditionnera en partie la stabilité du secteur pétrolier et des marchés émergents.
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