Le Japon s aligne sur l Union européenne en décidant de réduire le plafond du prix du pétrole russe acheté à 47,60 dollars le baril.
Cette mesure, qui entre en vigueur vendredi, vise à sanctionner la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine, bien qu elle n ait que peu d incidence directe sur les achats de pétrole par le Japon.
Le gouvernement japonais a abaissé ce plafond depuis le seuil de 60 dollars par baril décidé il y a quelques années par le G7, adoptant ainsi une orientation plus stricte.
Parallèlement, le Japon met en place de nouvelles restrictions à l exportation visant des entreprises russes ainsi que des gels d avoirs supplémentaires.
Toutes ces actions s inscrivent dans une volonté affichée de soutenir les efforts internationaux pour mettre fin au conflit en Ukraine, comme l a souligné le secrétaire général du gouvernement Yoshimasa Hayashi.
Pour la Bourse de Casablanca, ce renforcement des sanctions et la baisse du plafond du prix du pétrole russe pourraient accroître la volatilité sur les marchés énergétiques mondiaux.
Bien que le Maroc importe peu de pétrole russe, toute modification des dynamiques de prix et du commerce international du pétrole impacte globalement l ensemble des acteurs économiques, notamment les sociétés cotées à Casablanca dans les secteurs de l énergie, du transport et de l industrie.
À plus long terme, une baisse structurelle des prix du pétrole international pourrait alléger la facture énergétique du pays et renforcer la compétitivité de plusieurs entreprises marocaines, mais toute instabilité géopolitique majeure reste un facteur de risque à surveiller de près pour les investisseurs à la Bourse de Casablanca.
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