Récemment, la place financière de Wall Street a mis en garde contre un possible excédent sur les marchés pétroliers.
Cette situation viendrait accentuer la pression sur des prix du pétrole déjà fragilisés.
Selon les analystes de Goldman Sachs, les marchés pourraient connaître un surplus de 1,9 million de barils par jour à partir de 2026 en raison de la levée progressive des réductions de production de lOPEP+ et de la hausse de la production en Amérique.
Désormais, plusieurs experts américains prévoient que les cours du pétrole pourraient tomber jusquaux alentours de 50 dollars le baril lannée prochaine, ce qui viendrait aggraver une chute de 15 dollars par baril enregistrée cette année.
Par ailleurs, les spécialistes anticipent des perspectives encore plus sombres pour le secteur énergétique, en particulier sur le marché du gaz naturel liquéfié qui sachemine vers un environnement encore plus tendu.
Limpact pour la Bourse de Casablanca pourrait être significatif.
De nombreuses entreprises cotées à Casablanca, notamment dans les secteurs de lénergie, du transport et de lindustrie, dépendent étroitement des prix de lénergie.
Une baisse continue des cours du pétrole entraînerait une révision à la baisse des marges des sociétés du secteur, et pourrait également fragiliser les investissements prévus par certains groupes marocains dans les hydrocarbures et les énergies alternatives.
En outre, la valorisation des entreprises liées à lexportation pétrolière ou à la logistique pourrait souffrir dun environnement de prix faibles, pesant ainsi sur la performance globale du marché casablancais.
Les investisseurs de la place devront donc porter une attention particulière à ces dynamiques internationales lors de leur analyse des opportunités locales.
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