Selon plusieurs sources relayées par Reuters, le géant du négoce de pétrole et de gaz Mercuria aurait entamé des opérations de trading physique sur luranium.
Si cette information venait à être officiellement confirmée, Mercuria deviendrait ainsi la première grande entreprise de négoce de matières premières à se positionner sur cet actif stratégique.
Cette initiative placerait Mercuria parmi quelques acteurs majeurs tels que la banque américaine Citibank ou Natixis, filiale du groupe financier français BPCE, qui misent sur une forte croissance du secteur de lénergie nucléaire.
Les prévisions de la World Nuclear Association tablent en effet sur un doublement de la demande mondiale en combustible nucléaire dici 2040, en réponse à la montée en puissance des besoins en électricité à léchelle planétaire.
Larrivée de Mercuria sur ce marché traditionnellement dominé par des groupes industriels spécialisés témoigne de lintérêt croissant des investisseurs institutionnels et des traders pour les ressources énergétiques permettant de répondre à la transition énergétique.
Cette évolution pourrait entraîner une hausse de la volatilité sur les marchés associés à luranium ainsi quun regain dattention des marchés financiers mondiaux, encouragés par les perspectives de hausse des prix de cette matière première.
En ce qui concerne la Bourse de Casablanca, une telle tendance mondiale pourrait avoir des conséquences positives pour les valeurs nationales exposées au secteur de lénergie, notamment les sociétés impliquées dans la production et la distribution délectricité.
Un nouvel engouement international pour le nucléaire peut également encourager un repositionnement stratégique et un renforcement des liens de coopération entre acteurs marocains et investisseurs étrangers spécialisés dans les technologies énergétiques.
Enfin, une hausse prolongée de la demande en uranium et une meilleure valorisation des sociétés énergétiques pourraient dynamiser lintérêt des investisseurs pour le marché Actions marocain dans un contexte de diversification des portefeuilles et de recherche de nouveaux relais de croissance.
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