LUnion européenne envisage de supprimer progressivement ses achats de gaz naturel russe dici un an, comme la confirmé récemment Chris Wright, secrétaire à lÉnergie des ÉtatsUnis.
Selon lui, un basculement du gaz russe vers le gaz naturel liquéfié américain pourrait même intervenir en six mois seulement.
Cependant, cette évolution soulève une problématique majeure et difficile à ignorer celle des prix.
Le débat autour de la politique énergétique de lUnion européenne reste animé certains critiquent une attitude jugée incohérente, tandis que dautres défendent la nécessité de maintenir lapprovisionnement en énergie russe dans le contexte actuel.
La situation reste délicate et devrait le rester alors que lannée 2024 place déjà lUnion européenne sous le feu des projecteurs concernant ses choix énergétiques et stratégiques.
Pour la Bourse de Casablanca, un changement aussi rapide dans la politique énergétique européenne aurait un impact sensible sur la dynamique des marchés marocains.
Une hausse des prix du gaz à léchelle mondiale pourrait entraîner une augmentation des coûts de lénergie au Maroc, particulièrement pour les entreprises dépendantes du gaz naturel dans leur production.
Les sociétés cotées dans les secteurs industriels et de la production dénergie pourraient voir leurs marges se réduire face à une volatilité accrue des prix.
Par ailleurs, toute tension supplémentaire sur les marchés énergétiques mondiaux risquerait daccroître la prudence des investisseurs sur la place casablancaise et damplifier la volatilité des valeurs sensibles aux coûts des matières premières.
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