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En chiffres, 282.000 emplois nets ont été créés entre le premier trimestre de 2024 et celui de 2025, contre une perte de 80.000 postes une année auparavant. Cette performance provient principalement du milieu urbain, qui a généré 285.000 emplois, tandis que le rural a accusé une perte de 3.000 postes. Par nature d’emploi, 319.000 emplois rémunérés ont vu le jour, contre une perte de 37.000 emplois non rémunérés.

Hausse du chômage de courte durée en 2024 (HCP)

Tous les secteurs ont contribué à cette dynamique, à l’exception notable de l’agriculture. Ce dernier a enregistré une perte de 72.000 emplois, soit une baisse de 3% du volume d’emploi dans ce secteur. À l’inverse, les services ont créé 216.000 emplois (+4%), tirés par les services sociaux (+74.000), les activités financières et techniques (+66.000), ainsi que le commerce (+48.000). Le secteur de l’industrie a, pour sa part, généré 83.000 emplois (+6%) et le BTP, 52.000 emplois (+4%).

La baisse du chômage concerne essentiellement le milieu urbain, où le taux recule de 17,6% à 16,6% (-1 point). À l’opposé, le milieu rural connaît une hausse du taux de chômage de 6,8% à 7,3% (+0,5 point), en lien direct avec la contreperformance du secteur agricole. En valeur absolue, le nombre de chômeurs a diminué de 15.000 personnes, passant de 1.645.000 à 1.630.000.

Le recul est plus marqué chez les hommes (-0,5 point à 11,5%) que chez les femmes (-0,2 point à 19,9%). En revanche, le chômage des jeunes de 15 à 24 ans augmente sensiblement, passant de 35,9% à 37,7% (+1,8 point), tandis qu’il diminue dans les autres tranches d’âge, notamment chez les 45 ans et plus, dont le taux chute de 4,5% à 3,9%.

Le chômage des diplômés suit également une tendance baissière, avec un recul de 0,9 point, à 19,4%. Cette amélioration est plus marquée chez les détenteurs de diplômes de techniciens et cadres moyens (-3,9 points à 24%) et de qualification professionnelle (-3,6 points à 21,9%).

Cependant, cette évolution reste à nuancer par la forte progression du sous-emploi (situation où une personne a un emploi, mais travaille moins que ce qu’elle souhaite ou est capable de faire, ou bien son travail ne correspond pas à ses qualifications ou ne génère pas un revenu suffisant), qui passe de 1.069.000 à 1.254.000 personnes au niveau national. Le taux national de sous-emploi grimpe ainsi de 10,3% à 11,8%, une hausse plus importante en milieu rural (de 12,5% à 14,8%) qu’en milieu urbain (de 9% à 10%).


2025-05-05 07:31:00

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