Les électeurs du Guyana, lune des économies à la croissance la plus rapide au monde grâce à ses importantes ressources pétrolières, se rendront aux urnes le 1er septembre pour élire un nouveau parlement et un nouveau président.
Le président en exercice Irfaan Ali brigue un second et dernier mandat à la tête du pays.
En 2020, Irfaan Ali et son parti le Parti progressiste du peuple avaient remporté les élections et obtenu une majorité de 33 sièges sur les 65 que compte le parlement.
Selon les derniers sondages, le Parti progressiste du peuple resterait en tête, mais il nest pas acquis quil conservera cette étroite majorité.
Cette échéance électorale est scrutée de près par les observateurs internationaux en raison du potentiel économique du Guyana, porté par la récente exploitation de ses nouveaux gisements pétroliers.
Une éventuelle instabilité politique ou un changement de politique énergétique à la suite des élections pourrait avoir des répercussions sur les flux dinvestissements internationaux, notamment pour les investisseurs marocains et les acteurs du marché casablancais intéressés par le secteur énergétique.
Un maintien de la stabilité au Guyana faciliterait la poursuite des investissements étrangers dans le secteur pétrolier, ce qui profiterait indirectement aux entreprises marocaines actives dans les services pétroliers ou les échanges commerciaux avec lAmérique du Sud.
À linverse, des tensions ou un changement politique pourraient créer une incertitude sur les marchés émergents, y compris à la Bourse de Casablanca, où la prudence des investisseurs resterait de mise jusquà clarification de la situation au Guyana.
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