Selon lAgence internationale de lénergie, le monde doit impérativement développer de nouvelles ressources pétrolières et gazières afin de maintenir le niveau de production actuel face à la diminution accélérée des rendements observée sur les gisements existants.
Il sagit dun revirement important par rapport à la position formulée en 2021 selon laquelle aucun nouvel investissement ne serait nécessaire dans le cadre dun scénario de neutralité carbone à lhorizon 2050.
LAgence explique que le rythme de déclin des champs pétroliers et gaziers en activité sest accentué récemment, principalement en raison dune dépendance plus marquée vis-à-vis des ressources non conventionnelles telles que les gisements de schiste et les zones offshore profondes.
Cette évolution intervient alors que lagence subit des pressions politiques internationales pour revoir sa position sur ces questions stratégiques.
Sagissant de la Bourse de Casablanca, cette nouvelle orientation de la politique énergétique mondiale pourrait influencer les sociétés marocaines du secteur pétrolier et gazier, mais également les industries dépendantes des hydrocarbures.
Une telle dynamique encourage à la fois linnovation dans la recherche de nouvelles opportunités dexploration et dénergie diversifiée, tout en sensibilisant les investisseurs à la nécessité danticiper les fluctuations possibles des prix et de la disponibilité des ressources.
Cela pourrait par ailleurs susciter de nouvelles stratégies dinvestissement parmi les acteurs de la place casablancaise, en particulier pour les sociétés orientées vers la production, limportation et la logistique énergétique.
Les secteurs cotés pourraient ainsi voir leurs perspectives renouvelées à moyen terme, selon lévolution de la demande et des politiques énergétiques internationales.
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