LAfrique du Sud reste depuis longtemps fortement dépendante du charbon, peinant à tourner la page des énergies fossiles pour sengager résolument vers une transition énergétique verte.
Ce pays du continent africain a soutenu son économie pendant des décennies grâce à la production et à lexportation de charbon, tout en assurant lapprovisionnement énergétique de plus de 60 millions dhabitants.
Aujourdhui, le pays amorce un tournant stratégique avec un plan de sortie du charbon de 2,2 milliards de dollars, financé par la Banque mondiale.
Le charbon représente environ 82 pour cent de la combinaison énergétique sud-africaine.
Par ailleurs, près de 28 pour cent de sa production est destinée à lexportation, notamment via le terminal de Richards Bay, un des plus importants ports charbonniers du monde.
Ce repositionnement énergétique constitue donc un changement majeur pour léconomie sud-africaine, notamment dans le secteur minier et industriel.
Ce virage suscite un intérêt particulier sur les marchés financiers africains, y compris à la Bourse de Casablanca.
Les entreprises cotées marocaines opérant dans les secteurs de lénergie, des mines ou de la logistique pourraient être indirectement concernées par une baisse progressive de la demande en charbon africain ou une redirection des investissements institutionnels vers les énergies renouvelables.
De plus, cette transition énergétique sud-africaine pourrait renforcer lattractivité du Maroc dans les projets verts à léchelle continentale, notamment en matière dénergie solaire et dhydrogène vert, ce qui favoriserait les valorisations boursières de sociétés marocaines positionnées sur ces créneaux.
La Bourse de Casablanca pourrait donc bénéficier dun regain dintérêt pour les valeurs liées à la transition énergétique et à linnovation durable, dans un contexte où les flux dinvestissement internationaux se redéploient vers des actifs plus responsables et alignés avec les principes ESG.
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