Depuis quelques jours, le marché sanime autour de la possibilité dune levée prochaine de linterdiction persistante des ventes de pétrole de la région du Kurdistan en Irak vers la Turquie.
Selon certaines sources, le gouvernement régional semi-autonome du Kurdistan, dont le siège se trouve à Erbil, et le gouvernement fédéral irakien basé à Bagdad auraient trouvé un accord sur un nouveau mécanisme dexportation du pétrole kurde vers le port turc de Ceyhan.
Daprès cet arrangement, cinquante mille barils par jour seraient réservés à la consommation intérieure, tandis que le reste de la production serait destiné à lexportation.
Ce développement pourrait modifier sensiblement léquilibre de loffre sur le marché régional pétrolier.
La reprise potentielle des exportations via la Turquie serait susceptible daugmenter lapprovisionnement en pétrole sur le marché international, exerçant ainsi une pression à la baisse sur les prix ou, du moins, freinant une éventuelle hausse en période dincertitude géopolitique.
À la Bourse de Casablanca, cette actualité pourrait impacter indirectement les valeurs sensibles à lévolution des prix de lénergie, en particulier les entreprises du secteur industriel et celles actives dans le transport ou les matières premières, qui sont étroitement dépendantes du coût de lénergie.
Une détente sur les marchés pétroliers mondiaux se traduit souvent par une réduction des coûts pour les entreprises marocaines, ce qui peut soutenir leurs marges et améliorer la confiance des investisseurs.
Toutefois, la volatilité géopolitique dans la région reste un facteur à surveiller, car elle peut générer de nouvelles incertitudes sur les marchés globaux.
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