La Russie a maintenu sa position de premier fournisseur de pétrole brut à l Inde au mois de juillet malgré la pression exercée par les États-Unis sur New Delhi en raison de la poursuite de ses importations de pétrole russe.
Dans un contexte de négociations commerciales tendues entre Washington et l Inde, l administration Trump s est focalisée sur l Inde pour la sanctionner en sa qualité d acheteur majeur de brut russe.
Après plusieurs semaines de menaces, les États-Unis ont procédé dès le 27 août à une augmentation significative des droits de douane sur les importations de produits indiens, atteignant ainsi un taux de 50 pour cent dont la moitié est liée directement aux achats de pétrole russe par l Inde.
Le troisième plus grand importateur mondial de pétrole brut continue ainsi d accroître ses volumes d achat auprès de la Russie malgré ces mesures américaines.
Cette situation a des répercussions notables sur la Bourse de Casablanca.
Les opérateurs marocains suivent de près l évolution des relations commerciales internationales et la volatilité des prix du pétrole.
Les entreprises cotées, en particulier celles des secteurs du transport et de la chimie, sont exposées à la volatilité des matières premières.
Un contexte de tensions et de hausse des droits de douane entre grandes puissances a tendance à renforcer les incertitudes sur les marchés émergents dont le Maroc fait partie.
À terme, une hausse prolongée du prix du pétrole pourrait peser sur les marges des entreprises énergivores et impacter la profitabilité globale du marché boursier marocain.
Les investisseurs à Casablanca restent donc attentifs à l évolution du dossier russo-indien ainsi qu à l impact potentiel sur les flux commerciaux mondiaux.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc
