Face à la montée des tensions avec lArménie, conséquence de la volonté de Erevan de se rapprocher des pays occidentaux, la Russie choisit de revenir à une stratégie classique en labsence de véritables leviers économiques.
Ne pouvant offrir davantages financiers, Moscou renforce sa présence militaire pour tenter de reprendre la main sur la région.
Une note attribuée à un haut gradé du district militaire sud de la Russie, et révélée par les services de renseignement militaires ukrainiens, indiquerait une augmentation significative des effectifs russes à la base 102, située près de la ville arménienne de Gyumri.
Le document, qui demeure confidentiel mais a été relayé par diverses sources, détaillerait les mesures nécessaires à la consolidation de cette position stratégique.
Cette évolution accroît les incertitudes géopolitiques dans le Caucase, un carrefour énergétique et logistique majeur entre lEurope et lAsie.
Pour les marchés financiers internationaux, de tels mouvements militaires peuvent engendrer une volatilité accrue, notamment sur les secteurs liés à lénergie, la logistique et les matières premières, car cette région constitue un point de passage stratégique pour les oléoducs et gazoducs.
Pour la Bourse de Casablanca, lescalade des tensions entre la Russie et lArménie ajoute une dose dincertitude supplémentaire sur la scène internationale, au moment où les investisseurs marocains cherchent à évaluer limpact des risques géopolitiques sur léconomie nationale.
Les sociétés marocaines exposées aux cours mondiaux du pétrole et du gaz pourraient voir leurs coûts de production évoluer de manière imprévisible, tandis que les entreprises actives dans limport-export resteront attentives à léventuelle perturbation de certaines routes commerciales.
Une vigilance particulière est recommandée aux investisseurs du marché casablancais en ce qui concerne lévolution des prix de lénergie et la stabilité des échanges commerciaux avec la zone euro-asiatique.
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