Malgré les assurances de Bagdad concernant la reprise immédiate des exportations de pétrole depuis le Kurdistan après plus de deux ans dinterruption, la région semi-autonome dIrak nest pas en mesure de relancer ses exportations selon des sources proches du dossier contactées par Reuters vendredi.
Cette semaine, des attaques de drones visant des champs pétrolifères au Kurdistan ont imposé larrêt dune production estimée à environ 200 000 barils par jour.
Dans ce contexte, le gouvernement fédéral irakien a déclaré jeudi que le gouvernement régional du Kurdistan commencerait sans délai à livrer au moins 230 000 barils par jour à la compagnie nationale de commercialisation du pétrole dIrak.
Cette incertitude sur la capacité réelle du Kurdistan à honorer ses engagements crée une tension sur les marchés énergétiques internationaux et risque dalimenter la volatilité des prix du pétrole.
Pour la Bourse de Casablanca, ces événements peuvent avoir une incidence notable.
Les valeurs liées aux secteurs des hydrocarbures et du transport, régulièrement corrélées aux fluctuations des prix de lénergie, pourraient connaître une volatilité accrue.
De plus, la pression à la hausse sur les cours du pétrole pourrait se répercuter sur les coûts de production des entreprises marocaines, en particulier dans les secteurs énergivores, ce qui entraîne un risque de contraction des marges.
Les investisseurs devront surveiller de près lévolution de la situation géopolitique au Moyen-Orient et ses effets potentiels sur léconomie marocaine et les indices de la place casablancaise.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc