Le géant américain du pétrole et du gaz Chevron a signé la semaine dernière un accord de principe avec le ministère irakien du Pétrole pour le développement du vaste champ pétrolifère de Nasiriyah, ainsi que dautres sites producteurs et zones dexploration.
Cet engagement marque le plus récent retour dune grande société occidentale en Irak, après des années marquées par un retrait progressif de plusieurs acteurs majeurs, amorcé il y a environ sept ans avec le départ dExxonMobil du projet stratégique dapprovisionnement commun en eau de mer.
À présent, ExxonMobil mène aussi des discussions avancées avec le gouvernement irakien afin de renforcer sa présence dans le secteur pétrolier local.
Pour la Bourse de Casablanca, une telle mutation du paysage énergétique international a plusieurs conséquences.
Dune part, le renforcement de la production pétrolière en Irak, facilité par des investissements américains, est susceptible daccroître loffre mondiale de brut et de contribuer à la stabilisation ou à lajustement des cours internationaux.
Les sociétés marocaines cotées dans les secteurs de lénergie, des transports et de lindustrie, particulièrement sensibles aux fluctuations des prix du pétrole, pourraient ainsi bénéficier dune meilleure visibilité sur les charges liées à lénergie et la gestion des coûts dexploitation.
Par ailleurs, cette actualité souligne limportance stratégique pour le Maroc de poursuivre sa diversification énergétique et de renforcer ses relations avec des partenaires internationaux influents.
Les investisseurs à Casablanca surveilleront avec attention les tendances des marchés pétroliers mondiaux, car une meilleure prévisibilité des prix pourrait stimuler linvestissement et la croissance au sein de plusieurs secteurs économiques nationaux.
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