La production pétrolière de lÉquateur a chuté à son niveau le plus bas depuis plusieurs années après que de fortes pluies et lérosion ont provoqué la fermeture des deux principaux oléoducs du pays.
Une telle interruption pourrait coûter à lÉquateur jusquà 300 millions de dollars de pertes de revenus.
Le 2 juillet, la compagnie pétrolière nationale EP Petroecuador a déclaré la force majeure concernant les opérations des oléoducs Sistema de Oleoducto Transecuatoriano (SOTE) et Oleoducto de Crudos Pesados (OCP), afin de préserver des infrastructures jugées critiques.
Le même jour, le pipeline SOTE a été arrêté en raison des fortes précipitations, soulignant la vulnérabilité du réseau énergétique face aux conditions climatiques extrêmes.
Sur la Bourse de Casablanca, cette baisse de la production équatorienne pourrait se traduire à court terme par une pression haussière sur les prix internationaux du pétrole.
Les sociétés marocaines dépendantes des importations dénergie, notamment celles du secteur industriel et des transports, pourraient voir leurs coûts augmenter si la situation persistait ou si dautres producteurs subissaient des perturbations similaires.
Cependant, la Casablanca Stock Exchange resterait attentive à lévolution du marché pétrolier mondial et à lajustement des flux commerciaux, tout en surveillant limpact potentiel sur la compétitivité des entreprises cotées.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc