Une grève nationale de trois jours déclenchée par des licenciements à la raffinerie Dangote a entraîné des pertes de production évaluées à 600 000 barils, selon le directeur général de la compagnie pétrolière nationale nigériane.
Ce mouvement social a provoqué lindisponibilité du personnel clé chargé de lexploitation des installations critiques, ce qui a rendu la production optimale pratiquement impossible.
Plus de 200 000 barils par jour ont ainsi été reportés, ce qui représente un manque à gagner considérable pour le secteur pétrolier nigérian.
Cette situation a eu des répercussions sur le marché mondial du pétrole, entraînant une volatilité accrue des prix du brut.
Sur la Bourse de Casablanca, cette volatilité sest traduite par une pression sur les valeurs liées aux hydrocarbures et au transport, les investisseurs anticipant un renchérissement des coûts dapprovisionnement ainsi quune augmentation de la facture énergétique pour les entreprises marocaines.
Les sociétés cotées dépendantes des importations de pétrole ou particulièrement exposées aux fluctuations énergétiques ont enregistré une légère baisse de leur cours.
Les gestionnaires de portefeuille surveillent désormais de près la stabilité de loffre africaine afin dajuster leurs stratégies dinvestissement sur le marché casablancais.
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