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La grenade marocaine entame une saison sucrée

La grenade marocaine entame une saison sucrée

La grenade marocaine entame une saison sucrée

Lancée dès la deuxième quinzaine de septembre, la campagne marocaine de la grenade s’annonce globalement positive. Selon Mourad Jabri, directeur de Primeur Fraîcheur — entreprise qui commercialise le fruit sous la marque Jabri —, « les volumes devraient être corrects, avec de beaux calibres, malgré les problèmes d’eau ». Un optimisme mesuré, nourri par la qualité précoce des fruits récoltés.

Toutefois, l’absence de données consolidées à l’échelle nationale rend difficile une estimation précise des volumes attendus, précise le producteur à la plateforme FreshPlaza. La filière reste très morcelée, structurée autour d’une multitude de petits producteurs répartis sur des parcelles modestes.

L’excellence gustative portée par le terroir

Au cœur de la région de Béni Mellal, la localité d’Ouled Abdallah se distingue par ses conditions pédoclimatiques uniques. Reconnue par une IGP, elle offre aux grenadiers un microclimat favorable, permettant un développement optimal des fruits.

Dès le début de la campagne, les grenades affichent un taux de sucre atteignant 15 degrés Brix, un indicateur élevé qui témoigne d’une excellente maturité. « C’est un gage de qualité gustative que recherchent les consommateurs », explique Mourad Jabri. Ce sucre naturel renforce l’attrait des variétés douces, souvent préférées aux variétés acidulées, bien que moins spectaculaires visuellement.

Des volumes dispersés, une demande stable

Si la qualité est au rendez-vous, la question des volumes reste en suspens. En l’absence d’une organisation centralisée ou de coopératives structurées, le marché s’appuie essentiellement sur des producteurs indépendants. Une réalité qui complique la planification des flux logistiques et l’export à grande échelle.

Cependant, les premières commandes témoignent d’un intérêt constant du marché national et régional, notamment pour les variétés douces à peau claire, dont la demande ne cesse de croître malgré un aspect moins attractif que celui des grenades rouges et acidulées.

Le goût avant l’apparence : une tendance de fond

Contrairement aux critères esthétiques parfois dominants dans le choix des fruits, les consommateurs marocains privilégient le goût. « La grenade douce, même si sa peau est blanche et donc moins séduisante à l’œil, reste la plus demandée », souligne Jabri. Une orientation qui conforte les producteurs de terroirs comme Ouled Abdallah, où la douceur du fruit est un atout naturel.

Alors que le Maroc dispose d’un réel potentiel pour se positionner comme acteur de référence dans la production de grenades de qualité, la structuration de la filière reste un enjeu majeur. Mieux organiser la production, mutualiser les efforts logistiques et renforcer la valorisation des IGP pourraient permettre à la grenade marocaine de conquérir de nouveaux marchés, notamment en Europe et au Moyen-Orient.


2025-09-25 09:21:00

lematin.ma

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