Après près de trois années de sanctions strictes imposées par les États-Unis et lUnion européenne à lencontre de lénergie russe, la Russie continue de recourir à des flottes fantômes pour exporter dimportantes quantités de pétrole brut vers des pays désireux dinvestir dans ses produits énergétiques à prix réduit.
Plusieurs pays ont eu recours à ces flottes clandestines pour contourner les sanctions, mais la Russie sest particulièrement investie dans cette pratique, en mettant à leau des centaines de navires non identifiés et vieillissants qui assurent le transport du brut vers tout acheteur potentiel.
Les flottes fantômes, souvent désignées sous le nom de flottes obscures, utilisent diverses stratégies pour masquer lorigine de leur cargaison et échapper aux restrictions internationales.
Cette situation a des répercussions notables sur les marchés internationaux de lénergie, y compris pour la Bourse de Casablanca.
Face à la présence croissante de pétrole russe à prix réduit sur le marché, la concurrence se renforce pour les pays exportateurs traditionnels, ce qui peut influencer les marges bénéficiaires et la compétitivité de certains acteurs du secteur cotés à Casablanca.
Les sociétés marocaines impliquées dans limportation ou la distribution des produits pétroliers peuvent être impactées par la volatilité accrue des prix et lévolution des flux dapprovisionnement mondiaux.
De plus, cette situation met en lumière la nécessité pour le Maroc de renforcer la transparence et la diversification de ses sources énergétiques, afin de limiter les risques liés aux fluctuations géopolitiques sur le marché de lénergie.
Cela pourrait inciter les investisseurs à sintéresser davantage aux valeurs liées à la transition énergétique et à adopter une approche plus prudente sur les entreprises exposées aux perturbations du commerce international du pétrole.
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