Lintelligence artificielle consomme une part croissante de lénergie mondiale à mesure que les modèles de langage deviennent plus sophistiqués et omniprésents.
Aux États-Unis, près de la moitié de la hausse de la demande délectricité dici 2030 proviendra des centres de données, portée par lessor de lIA.
Toutefois, ce ne sont pas les requêtes quotidiennes adressées à des outils comme ChatGPT qui posent problème, mais plutôt lintégration généralisée et peu encadrée de lIA dans des technologies et des services échappant largement au contrôle des utilisateurs finaux.
Ce sont pourtant les consommateurs qui se retrouvent à supporter la hausse des coûts liés à lexplosion de la demande énergétique.
Pour la Bourse de Casablanca, cette évolution représente un double enjeu.
Dun côté, laugmentation des besoins en électricité risque de soutenir la demande pour les opérateurs énergétiques cotés, mais elle pourrait aussi accentuer la pression sur les coûts pour les entreprises du secteur technologique.
Les sociétés marocaines, confrontées à une numérisation accélérée, devront anticiper cet impact sur leurs marges et leurs investissements futurs.
Une attention particulière sera portée aux groupes actifs dans la fourniture dénergie, au secteur des infrastructures numériques, ainsi quaux entreprises innovantes, susceptibles dadopter de nouvelles stratégies pour limiter leur empreinte carbone.
Dans ce contexte, la capacité du marché casablancais à adresser les défis posés par lexplosion de lIA constituera un élément déterminant pour la confiance des investisseurs.
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