La croissance économique du Maroc à 4,6% au deuxième trimestre 2025 (HCP)
L’investissement a également joué un rôle moteur, avec une croissance de 17,5% au premier trimestre, favorisée par les projets d’infrastructures routières, hydrauliques et sportives, ainsi qu’un meilleur accès au crédit dans les secteurs de la construction et de l’eau. La contribution globale de la demande intérieure à la croissance a culminé à 8,5 points, son plus haut niveau depuis la phase de rattrapage post-Covid.
Exportations à la peine, poids croissant des importations
En parallèle, la demande extérieure a pesé négativement sur la croissance, amputant le PIB de 3,8 points au premier trimestre, une tendance qui s’est poursuivie au deuxième trimestre. Le ralentissement de l’activité chez les principaux partenaires européens a bridé la progression des exportations marocaines (+2,2% contre +9,8% au trimestre précédent), tandis que les importations ont poursuivi leur envolée (+9,8%), tirées par la vigueur de la demande en biens d’équipement et de consommation.
Une croissance économique soutenue par le BTP et les services
Au deuxième trimestre, la croissance a été soutenue par les secteurs non agricoles, en particulier les services, dont le rythme d’expansion reste supérieur à la moyenne enregistrée entre 2010 et 2019. Le secteur extractif, stimulé par la demande internationale en phosphate brut, a enregistré une forte hausse de ses exportations dans un contexte de tensions persistantes sur les cours mondiaux des fertilisants.
L’activité de la construction a progressé de 6,8%, dopée par l’intensification des grands chantiers. L’agriculture, quant à elle, a contribué à hauteur de 0,5 point à la croissance globale, avec une hausse de 4,7% de sa valeur ajoutée. Toutefois, les résultats du secteur agricole sont restés hétérogènes : si les céréales, les maraîchères et les cultures sucrières ont bénéficié de conditions favorables dans les zones irriguées, d’autres cultures comme les rosacées ou les oléagineuses ont souffert des épisodes climatiques extrêmes. La production animale, bien que stabilisée, reste inférieure à son niveau tendanciel.
Une inflation en net repli
L’un des faits marquants du deuxième trimestre reste la maîtrise des tensions inflationnistes. L’inflation sous-jacente (hors produits volatils et prix administrés) est tombée à 1,1%, son niveau le plus bas depuis 2021. L’indice global des prix à la consommation n’a progressé que de 0,8%, contre 2% au trimestre précédent. Cette détente s’explique par la modération des prix alimentaires (+1,4%) et non alimentaires (+0,4%), ainsi que par une baisse des tarifs de l’énergie (-2,2%) et du transport aérien. La stabilité des prix des produits manufacturés a également contribué à cette tendance.
Des finances publiques en amélioration, mais un besoin de financement global accru
L’amélioration de l’activité économique s’est traduite par un raffermissement des recettes fiscales (+21,6%), permettant de contenir le besoin de financement des administrations publiques. En revanche, celui des entreprises s’est accru, en lien avec la hausse des investissements, entraînant une augmentation du besoin de financement global rapporté au PIB de 3 points par rapport à la même période en 2024.
Perspectives pour le troisième trimestre : maintien de la croissance, vigilance sur l’export
Pour le troisième trimestre 2025, la croissance devrait s’établir à +4,4%, toujours tirée par une demande intérieure vigoureuse (+6,6 points de contribution au PIB), alors que la demande extérieure devrait continuer à jouer un rôle négatif (-3,1 points). Les activités non agricoles devraient croître de 4,2%, tandis que l’inflation resterait maîtrisée, à 1,1% dans sa composante globale et 0,8% pour l’inflation sous-jacente.
Cependant, plusieurs incertitudes pèsent sur ce scénario. Les tensions commerciales internationales, en particulier les nouveaux droits de douane américains sur les produits européens, pourraient impacter négativement les exportations marocaines, notamment dans les filières automobile, chimique, textile et métallurgique. La vulnérabilité du secteur agricole, face aux aléas climatiques estivaux, reste également un facteur de risque.
À l’inverse, certains éléments pourraient jouer un rôle d’amortisseur : un rebond de l’industrie agroalimentaire, la poursuite de la bonne dynamique des industries chimiques, ou encore une baisse plus prononcée des cours pétroliers, en dessous de 70 dollars le baril, pourraient contribuer à soutenir la croissance tout en maintenant l’inflation sous contrôle.
L’économie marocaine semble ainsi bien engagée dans une phase de croissance robuste mais maîtrisée. Le principal défi reste désormais de pérenniser cette dynamique dans un environnement international incertain, en capitalisant sur les moteurs internes tout en renforçant la résilience du tissu productif face aux chocs externes.
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2025-07-11 08:55:00
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