La Chine a décidé d assouplir ses restrictions à l exportation des terres rares en approuvant un certain nombre de licences d exportation, selon une déclaration de son ministère du Commerce diffusée jeudi.
Cette décision pourrait marquer le début d un accès facilité à ces ressources stratégiques pour les chaînes d approvisionnement mondiales.
Le ministère a précisé que plusieurs demandes d exportation ont été validées, sans toutefois fournir de détails sur le nombre exact de demandes approuvées ni indiquer si des entreprises américaines figurent parmi les bénéficiaires.
Les terres rares, indispensables à la fabrication de composants électroniques, de batteries et d équipements de haute technologie, font depuis plusieurs années l objet de tensions géopolitiques entre les grandes puissances.
En contrôlant une part dominante de leur extraction et de leur traitement, la Chine joue un rôle central dans cet écosystème.
Un assouplissement des restrictions pourrait soulager les acteurs industriels mondiaux, déjà confrontés à des incertitudes en matière d approvisionnement depuis la pandémie.
Sur le plan économique, cette décision pourrait avoir des répercussions positives sur la Bourse de Casablanca.
Plusieurs valeurs cotées dans les secteurs de l industrie, de la technologie ou des équipements électriques pourraient tirer parti d une détente sur les marchés internationaux des matières premières.
Si les prix des terres rares se stabilisent ou baissent légèrement en raison d une offre plus abondante, cela pourrait réduire les coûts de production pour certains industriels marocains dépendants des importations.
De plus, une amélioration des flux commerciaux mondiaux dans les chaînes d approvisionnement liées aux technologies pourrait bénéficier à l économie exportatrice marocaine, en particulier aux entreprises positionnées sur les segments de transformation ou d assemblage intégrés aux marchés internationaux.
Les investisseurs marocains porteront donc une attention particulière à l évolution de cette politique chinoise, qui pourrait redéfinir certains équilibres sur les marchés des métaux stratégiques et influencer indirectement les performances de plusieurs sociétés cotées à Casablanca.
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