Israël mène les opérations sur le terrain.
Les États-Unis, quant à eux, semblent en retrait, privés dune ligne directrice claire en matière de politique étrangère.
Le positionnement américain apparaît essentiellement réactif, dicté davantage par lémotion, lâge des décideurs et lego que par une stratégie géopolitique cohérente.
Le conflit en cours sinscrit dans une logique israélienne visant à neutraliser toute possibilité de rapprochement diplomatique entre Washington et Téhéran.
Au sein de la classe politique américaine, cette guerre agit également comme un facteur de fragmentation.
Le Parti républicain est plus divisé que jamais.
Cette division se reflète notamment dans les tensions croissantes entourant la position de Donald Trump, tiraillé entre les partisans dune ligne dure au Sénat et dautres courants plus prudents.
Au Maroc, ce climat géopolitique incertain pèse particulièrement sur les anticipations des marchés financiers.
À la Bourse de Casablanca, toute montée des tensions au Moyen-Orient engendre un regain de prudence des investisseurs, notamment à travers une révision des risques géopolitiques affectant les anticipations de croissance régionale et mondiale.
Les secteurs les plus sensibles à linstabilité internationale, comme ceux liés à lénergie, aux matières premières ou au transport, pourraient connaître une hausse de la volatilité.
En outre, lescalade des tensions pourrait influencer à la hausse les prix des produits énergétiques importés, augmentant ainsi la pression sur les marges des entreprises marocaines et sur la balance commerciale du Royaume.
Cela renforce limportance dune gestion stratégique du risque par les investisseurs opérant à la Bourse de Casablanca, dans un contexte international toujours plus incertain.
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