Infrastructures non énergétiques : le Maroc devra investir 38 milliards de dollars d’ici 2035 (Allianz)
Les besoins par secteur
Dans le détail, les besoins d’investissement dans les infrastructures au Maroc, au cours de la prochaine décennie, sont estimés à 19,3 milliards de dollars pour les routes, 8,2 milliards pour les ports, 6,3 milliards pour les télécoms et numérique, 3,0 milliards pour les chemins de fer, 1,1 milliard pour l’assainissement et 0,1 milliard dans l’aérien. Cette enveloppe est essentielle pour répondre à la croissance urbaine – le Maroc ayant déjà un taux d’urbanisation supérieur à 60% – et pour consolider son rôle de plateforme logistique et industrielle régionale.
Pour Allianz Trade, les changements démographiques et l’urbanisation sont des moteurs clés de la demande en infrastructures dans les marchés émergents, tandis que les infrastructures vieillissantes nécessitent une mise à niveau dans les marchés développés. Parallèlement, les tensions géopolitiques et les perturbations pandémiques ont exposé la fragilité des chaînes d’approvisionnement, incitant les pays développés, notamment européens, à relocaliser ou à «friendshorer» certaines fabrications critiques, stimulant ainsi la demande pour des installations de fabrication domestique et des infrastructures logistiques associées (entrepôts, ports, chemins de fer). L’étude estime ainsi que les pays émergents devront investir plus de 7.590 milliards de dollars au cours des dix prochaines années dans les infrastructures non énergétiques, tandis que les économies avancées auront besoin d’environ 3.795 milliards, dont 1.000 milliards de dollars pour les États-Unis, 155 milliards pour la France, 134 milliards pour l’Allemagne et 120 milliards pour l’Espagne.
Investissements majeurs pour la transition énergétique
En incluant l’énergie, l’économie mondiale devra investir près de 3,5% du PIB par an (4.200 milliards de dollars) dans les infrastructures. Pour les experts d’Allianz, la poussée mondiale pour réduire les émissions de carbone et électrifier l’économie est le principal catalyseur des investissements dans les infrastructures, atteignant entre 26.000 et 30.200 milliards de dollars d’ici 2035. «Malgré un doublement des investissements dans la production d’énergie renouvelable au cours de la dernière décennie, le développement des infrastructures – telles que les réseaux et le stockage – a pris du retard, créant des goulots d’étranglement et augmentant les coûts du système», souligne l’étude. Rien qu’en Europe, entre 110 et 150 milliards de dollars seront nécessaires chaque année pour développer les réseaux électriques et le stockage d’énergie, avec des investissements majeurs dirigés vers les réseaux de distribution et de transmission ainsi que les interconnexions transfrontalières. «À l’échelle mondiale, le déficit annuel d’investissement dans les infrastructures énergétiques reste à 1.500 milliards de dollars, avec un sous-investissement particulièrement aigu aux États-Unis et dans les marchés émergents. Combler ce fossé est essentiel non seulement pour répondre à la demande croissante en énergie, mais aussi pour s’aligner sur les objectifs climatiques et renforcer la sécurité énergétique», est-il indiqué.
Pour le Maroc, au-delà des infrastructures de base, le Royaume est également engagé dans de vastes projets liés aux énergies renouvelables et à l’hydrogène vert. Allianz souligne que le Maroc, aux côtés de certains pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), aspire à devenir un fournisseur majeur de carburants verts pour l’Europe et l’Asie.
Par ailleurs, l’étude souligne le rôle croissant du capital privé pour accompagner ces investissements. «Les capitaux privés sont passés du statut de simple complément à celui de pilier du financement mondial des infrastructures, les actifs non cotés sous gestion passant de moins de 25 milliards de dollars en 2005 à plus de 1.500 milliards de dollars en 2024. Les investisseurs se tournent des transports et services publics traditionnels vers les plateformes de transition énergétique et numérique (réseaux, stockage, centres de données, fibre)», détaille l’étude. Désormais, les investisseurs ciblent des rendements de 6 à 10%, indexés sur l’inflation.
Dans ce contexte, la prochaine phase d’investissement mondial dans les infrastructures doit être définie par l’ambition et l’exécution. «Bien que mobiliser 3,5% du PIB mondial chaque année soit nécessaire, cela n’est pas suffisant. Ce qui compte désormais, c’est d’aligner le capital, les politiques et la conception des systèmes pour surmonter les contraintes réelles qui continuent de ralentir la livraison», indique l’étude. Les obstacles deviennent de plus en plus structurels, allant des retards de permis et de la congestion des réseaux aux cadres réglementaires fragmentés et aux lacunes de capacité institutionnelle dans les marchés émergents et les économies en développement. Allianz recommande, notamment, de simplifier et numériser les processus, améliorer les moyens de préparation des projets et de l’assistance technique ainsi que renforcer la capacité des autorités infranationales et des entreprises publiques. Un recours accru au financement mixte et aux outils de réduction des risques est également nécessaire pour mobiliser le capital à grande échelle dans les régions à haut risque.
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2025-08-29 08:37:00
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