Immobilier : un secteur en perte de vitesse entre lourdeurs administratives et vide réglementaire
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Sur le plan conjoncturel, les indicateurs restent flous. Il est encore difficile de trancher entre crise temporaire ou structurelle. Les professionnels attendent de mesurer l’impact de la saison estivale et du retour des MRE, traditionnellement propices à une reprise. Pour l’heure, la baisse des prix, limitée à 2%, ne traduit pas un effondrement mais plutôt un marché à l’arrêt, sans réelle dynamique.
Un paradoxe interpelle particulièrement : la visibilité des chantiers en cours dans des villes comme Casablanca et Marrakech contraste avec la chute du nombre de transactions. Ce décalage souligne moins un manque de projets qu’un blocage dans leur concrétisation, conséquence d’une série de freins administratifs et logistiques.
Parmi les principaux obstacles pointés lors de la conférence figurent les lourdeurs procédurales : obtention des autorisations de construire, permis d’habiter, retards dans la délivrance des titres… Autant de démarches qui prennent entre 4 et 5 mois, parfois davantage, en raison d’un manque d’équipements numériques adaptés dans certaines administrations locales.
La digitalisation, censée remédier à ces lenteurs, s’est avérée contre-productive. Les plateformes actuelles, complexes et peu intuitives, sont jugées inadaptées aux besoins des professionnels comme des citoyens. « On assiste à une numérisation du désordre », ont déploré plusieurs intervenants, citant l’exemple de plus de 200 signatures nécessaires pour un seul projet.
À cela s’ajoute l’impact controversé de l’article 139 du Code Général des Impôts (CGI), récemment introduit. Imposant davantage de justificatifs fiscaux pour finaliser une transaction, il a ralenti les ventes et contribué au climat d’incertitude. Loin d’être rejetée dans son intention, cette mesure est critiquée pour avoir été mise en place sans concertation préalable.
La chute des transactions, quant à elle, a des répercussions directes sur les finances publiques, privant l’État de 2 à 3 milliards de dirhams en droits d’enregistrement et de conservation foncière. Un manque à gagner d’autant plus préoccupant qu’il s’inscrit dans une tendance baissière prolongée.
Autre point noir : l’inadéquation criante entre l’offre et la demande. Alors que 80 à 90% de la demande émane des ménages à faibles revenus, la production de logements sociaux est en net recul. La faute, notamment, à la flambée du foncier et des matériaux. Les marges, désormais réduites à 3 ou 5%, ne permettent plus de rentabiliser des projets à 250.000 dirhams, contestent les promoteurs, en réponse aux critiques sur leurs supposés profits excessifs.
Le foncier reste le nerf de la guerre. Il représente 60 à 70% du coût de revient d’un logement au Maroc, contre seulement 15 à 20% dans les pays de l’OCDE. L’orientation de l’épargne vers l’achat de terrains, faute d’alternatives d’investissement comme la Bourse, alimente la spéculation et aggrave la situation.
Face à ces constats, plusieurs pistes de solutions ont été évoquées. En priorité, la mise en place d’une politique foncière maîtrisée, une gouvernance plus efficace et une meilleure transparence dans la chaîne de production. Objectif : réduire les coûts en amont, afin de limiter le recours aux subventions à l’acquisition.
Enfin, les intervenants ont insisté sur la nécessité d’une régulation accrue et d’une meilleure inclusion des différents acteurs, y compris informels. Pour relancer le secteur, il faudra rétablir la confiance, assainir les procédures, et repenser la gouvernance immobilière à l’échelle nationale.
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2025-06-12 10:13:00
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