Le prix du baril de Brent pourrait atteindre les 100 dollars et grimper jusquà 110 dollars si lIran venait à fermer le détroit dOrmuz, selon une note récente publiée par Goldman Sachs.
Cette projection repose sur lhypothèse dune réduction de moitié des flux pétroliers transitant par ce passage stratégique pendant un mois, suivie dun maintien à un niveau inférieur de 10 pour cent à la normale durant les onze mois suivants.
Ce scénario, bien quassez spécifique, souligne les risques croissants dans la région du Moyen-Orient, où les tensions géopolitiques ne cessent dalimenter lincertitude sur les marchés pétroliers.
Même si une fermeture totale du détroit dOrmuz semble peu probable à court terme, la probabilité dun ralentissement ou dune perturbation partielle du trafic maritime pétrolier reste élevée dans le contexte actuel.
Une hausse aussi marquée des prix du brut aurait des conséquences significatives sur les économies importatrices dénergie, dont le Maroc.
Sur la Bourse de Casablanca, limpact serait visible à plusieurs niveaux.
Dune part, les valeurs liées au transport et à lindustrie, fortement consommatrices dénergie, pourraient voir leurs marges comprimées, pesant sur leur valorisation boursière.
Dautre part, les attentes inflationnistes accrues pourraient renforcer la pression sur la politique monétaire et sur la consommation interne, affectant négativement les secteurs de la distribution et de la consommation.
En revanche, si cette hausse saccompagne dun renchérissement global des matières premières, certaines entreprises marocaines actives dans lexport, notamment dans les phosphates, pourraient bénéficier indirectement de cette réévaluation des actifs réels.
Le marché actions marocain pourrait donc connaître un regain de volatilité dans les semaines à venir, dans un contexte international marqué par les tensions énergétiques.
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