Au cours du premier semestre de cette année, lUnion européenne a enregistré des importations records de gaz naturel liquéfié.
Cependant, cette tendance pourrait évoluer dans les prochaines années.
LUnion européenne cherche à garantir ses approvisionnements en GNL tout en imposant des exigences strictes de réduction des émissions à ses fournisseurs.
Cette double exigence suscite actuellement des réticences parmi les principaux exportateurs de GNL vers lEurope, et en particulier le Qatar, qui occupe une place prépondérante dans les livraisons à destination du continent.
Lannée dernière, lUnion européenne a franchi une nouvelle étape en adoptant la directive sur la diligence raisonnable en matière de durabilité des entreprises.
Cette législation vise à sassurer que les grandes entreprises opérant sur le marché européen identifient et traitent les risques liés aux droits humains et à lenvironnement tout au long de leur chaîne dapprovisionnement, ce qui inclut les producteurs de GNL.
Au Maroc, cette évolution du cadre européen peut avoir des répercussions sur la Bourse de Casablanca, en particulier pour les sociétés cotées qui sont exposées au secteur énergétique ou qui opèrent avec des partenaires européens.
Un éventuel ralentissement des importations de GNL en Europe, ou une réorientation des flux mondiaux, pourrait influencer le coût de lénergie et la compétitivité des entreprises marocaines.
Cela pourrait également aggraver la volatilité sur le marché boursier, notamment au sein des valeurs industrielles et énergétiques qui sont sensibles à lévolution des prix et de la disponibilité du gaz naturel.
Par ailleurs, les obligations croissantes en matière de conformité environnementale pour accéder au marché européen pourraient pousser les entreprises marocaines à renforcer leurs engagements en matière de durabilité afin de préserver ou développer leur position sur le marché.
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