Un nouveau projet pétrolier et gazier en mer du Nord vient dêtre validé par le groupe norvégien Equinor et ses partenaires du champ Fram, avec un investissement prévu de 21 milliards de couronnes norvégiennes, soit environ 2 milliards de dollars.
Equinor Energy détient 45 pour cent du projet Fram Sør, Vår Energi ASA en possède 40 pour cent, et INPEX Idemitsu Norge AS en détient 15 pour cent.
Le plan de développement et dexploitation a été officiellement présenté ce jeudi au ministre norvégien de lÉnergie.
Le projet Fram Sør concerne plusieurs gisements intégrés dans une seule stratégie de mise en production, avec un acheminement du pétrole et du gaz via la plateforme Troll C.
Le champ Troll, situé au large des côtes norvégiennes, est lun des plus importants producteurs de gaz naturel en Europe.
Ce nouveau développement vise à maximiser les ressources découvertes dans la région du Fram et à assurer une production stable à moyen terme.
Sur le plan international, cette annonce confirme la volonté des grands acteurs européens de maintenir des niveaux dinvestissement élevés dans les hydrocarbures, malgré la pression réglementaire croissante en faveur des énergies renouvelables.
Cette orientation stratégique pourrait impacter indirectement les marchés énergétiques mondiaux, notamment en renforçant loffre européenne de gaz naturel à destination du continent.
Pour la Bourse de Casablanca, les retombées sont indirectes mais significatives.
Lengagement dEquinor dans ce projet envoie un signal positif à lensemble du secteur pétrolier, où plusieurs entreprises marocaines opèrent encore dans lexploration ou les services liés aux hydrocarbures.
Des acteurs cotés comme ADI ou Afriquia Gaz, bien que concentrés sur le marché national, pourraient bénéficier de lamélioration globale des perspectives énergétiques, notamment par la stabilisation des cours du pétrole et du gaz sur les places internationales.
En parallèle, cette décision pourrait également entraîner un regain dintérêt des investisseurs institutionnels pour les valeurs liées à lénergie dans la région MENA, dont le Maroc fait partie.
À moyen terme, ces tendances peuvent favoriser une revalorisation des titres énergétiques sur le marché casablancais, dans un contexte international plus favorable aux énergies conventionnelles.
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