Selon Claudio Descalzi, directeur général dEni, les bénéfices issus des activités alternatives dans le secteur de lénergie devraient égaler ceux du pétrole et du gaz dici 2030.
Cette tendance ascendante devrait se poursuivre, afin que les revenus des énergies alternatives surpassent ceux provenant des hydrocarbures à lhorizon 2040.
Cette trajectoire confirme la volonté du groupe italien de privilégier une mutation profonde de son modèle économique, se distinguant ainsi des stratégies plus conservatrices adoptées par dautres grands groupes pétroliers.
Daprès les projections annoncées par Eni, le résultat opérationnel généré par les nouvelles filiales actives dans les énergies renouvelables sera comparable à celui du pétrole et du gaz dès 2035.
À lhorizon 2040, le secteur alternatif devrait représenter une part majoritaire des profits, confirmant la transition énergétique déjà amorcée.
De telles annonces de la part dun acteur majeur du secteur énergétique international ne manquent pas de susciter des réactions sur les marchés financiers mondiaux, y compris à la Bourse de Casablanca.
La place casablancaise, où sont cotées de nombreuses entreprises actives dans les secteurs de lénergie, de lingénierie et des services, surveille attentivement cette évolution stratégique.
Lorientation dEni en faveur des énergies renouvelables pourrait intensifier lintérêt pour les valeurs vertes marocaines et favoriser, à moyen terme, une redéfinition de la perception du risque sectoriel.
Les investisseurs marocains pourraient se montrer plus sélectifs dans leur allocation de capitaux en privilégiant les entreprises locales les mieux positionnées sur la transition énergétique.
Cette dynamique est susceptible daccélérer le développement de projets dans le renouvelable au Maroc et de renforcer lattractivité du secteur énergétique à la Bourse de Casablanca.
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