Dannée en année, les dirigeants des pays en développement multiplient les appels à ladresse des nations à revenu élevé pour quelles soutiennent activement la transition énergétique mondiale.
De nombreux pays à faible revenu se disent prêts à exploiter leurs ressources naturelles afin de développer leurs capacités en énergies renouvelables, notamment à travers léolien, le solaire et dautres projets liés à lénergie propre.
Toutefois, la mise en place de nouveaux secteurs énergétiques et labandon progressif des combustibles fossiles exigent des financements importants.
Or, la majorité de ces pays ne disposent tout simplement pas des ressources financières nécessaires pour investir efficacement dans les énergies vertes.
Dans ce contexte, la Banque interaméricaine de développement propose de nouvelles initiatives de financement pour soutenir les ambitions climatiques des pays émergents, en particulier en Amérique latine.
Ces mécanismes de soutien visent à mobiliser des capitaux publics et privés pour encourager les investissements verts à grande échelle.
Lexemple latino-américain pourrait inspirer dautres régions du monde, notamment lAfrique, qui dispose dun fort potentiel énergétique inexploité et de besoins urgents en matière dinfrastructure durable.
Au Maroc, cette dynamique internationale pourrait avoir un effet structurant sur les marchés financiers, en particulier sur la Bourse de Casablanca.
La perspective dun soutien renforcé à la transition énergétique mondiale, couplée à des modèles de financement innovants, est susceptible de stimuler lintérêt des investisseurs pour les entreprises marocaines du secteur de lénergie renouvelable.
Des acteurs cotés comme Nareva ou lONEE pourraient voir leur valorisation augmenter en raison des anticipations positives sur la croissance des investissements verts.
Par ailleurs, les entreprises du BTP spécialisées dans les infrastructures et les équipements énergétiques pourraient également bénéficier dune réévaluation de leur potentiel de croissance sur le marché boursier.
À moyen terme, cela pourrait contribuer à redynamiser un marché boursier casablancais en quête de nouveaux relais de croissance, tout en renforçant le positionnement du Maroc en tant que hub régional pour linvestissement durable en Afrique du Nord et subsaharienne.
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