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Chichaoua aura son contrat de gestion participative des nappes dans les zones de Bousbaâ et Mejjat

Chichaoua aura son contrat de gestion participative des nappes dans les zones de Bousbaâ et Mejjat

Chichaoua aura son contrat de gestion participative des nappes dans les zones de Bousbaâ et Mejjat

L’État poursuit le processus d’instauration des contrats de nappes à l’échelle des régions pour faire face à la montée du stress hydrique. L’Agence du bassin hydraulique du Tensift (ABHT) s’apprête ainsi à diligenter une étude pour l’élaboration d’un contrat de gestion participative (CGP) des nappes souterraines de Bousbaâ et de Mejjat, situées dans la province de Chichaoua. Ce projet intervient dans un contexte de pression croissante sur les ressources en eau dans cette zone, accentuée par le développement agricole et les effets du changement climatique. Les nappes de cette région jouent un rôle vital dans l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation. Cependant, la multiplication des forages, conjuguée à la baisse des apports en eaux de surface, a entraîné un déséquilibre hydrique marqué par un abaissement alarmant des niveaux piézométriques, atteignant parfois quatre mètres par an. Cette surexploitation menace, du coup, la durabilité de la ressource et, par ricochet, les activités socioéconomiques locales.

Face à cette situation, l’ABHT entend mettre en place un contrat de nappe, un outil de gestion concertée des ressources en eau souterraine. Concrètement, il s’agit d’un accord volontaire et formalisé entre les différents acteurs de l’eau – usagers, institutions, collectivités et opérateurs économiques – qui définit les règles d’exploitation, les actions de préservation et les responsabilités de chacun. Ce mécanisme repose sur une approche participative, visant à concilier les besoins économiques avec la préservation durable de la ressource.

Le projet, d’une durée d’exécution de 24 mois, se déroulera en deux grandes missions.

La première consiste à élaborer le dossier du contrat de gestion participative, en procédant à la synthèse des études existantes, à l’analyse du système actuel de gestion des nappes et à l’évaluation des scénarios durables de préservation. Elle permettra, également, de définir les objectifs, les actions prioritaires et les responsabilités des partenaires impliqués.

La seconde mission portera sur la co-construction du plan d’action à travers un processus de concertation. Des ateliers seront organisés pour mobiliser les acteurs, établir un diagnostic partagé du territoire, identifier les enjeux et définir collectivement les mesures concrètes à mettre en œuvre.

L’étude prévoit, par ailleurs, la création d’un comité de pilotage et d’un comité de suivi sous la supervision de l’ABHT. Ces structures auront pour rôle de valider les travaux techniques, d’assurer la coordination institutionnelle et de suivre l’avancement du projet.

La démarche se veut donc à la fois technique et sociale, puisqu’elle associe des experts en hydrogéologie, des spécialistes en agriculture et en communication, ainsi que les usagers de l’eau eux-mêmes.

À travers cette initiative, l’Agence du bassin hydraulique du Tensift s’inscrit dans la dynamique nationale visant une gestion intégrée et durable des ressources hydriques, en plaçant la concertation et la responsabilité partagée au cœur de la gouvernance locale de l’eau.


2025-11-06 17:28:00

lematin.ma

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