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Céréales : le Maroc parmi les plus grands importateurs mondiaux (USDA)

Céréales : le Maroc parmi les plus grands importateurs mondiaux (USDA)

Céréales : le Maroc parmi les plus grands importateurs mondiaux (USDA)

Le Maroc demeure l’un des plus grands importateurs de céréales à l’échelle mondiale, avec une dépendance qui continue de s’intensifier, notamment pour le blé et le maïs. C’est ce que confirme le Rapport du mois de novembre sur les marchés céréaliers mondiaux, publié par le Département fédéral américain chargé de la politique agricole, alimentaire et rurale (USDA). Il faut dire que les effets de la sécheresse prolongée, l’évolution de la consommation nationale et les besoins croissants des filières animales renforcent ce positionnement.

Sur le blé, le Maroc figure parmi les principaux importateurs mondiaux, aux côtés de pays structurellement dépendants comme l’Algérie, l’Indonésie ou la Turquie. Le Rapport chiffre les importations marocaines à 10,5 millions de tonnes en 2025-2026, en hausse continue ces dernières années. Une progression qui traduit l’érosion persistante de la production nationale, impactée par la succession d’années sèches, ainsi qu’une consommation intérieure soutenue, aussi bien pour le pain que pour les produits transformés. La montée en régime de la demande nationale rappelle la nécessité impérieuse pour le Royaume de reconstituer les stocks stratégiques face à la volatilité des cours mondiaux de cette ressource vitale. Le document de l’USDA indique que l’Afrique du Nord, dans son ensemble, devrait importer entre 27 et 32 millions de tonnes, et le Maroc en constitue l’un des principaux contributeurs.

Le document confirme par ailleurs la montée en puissance du Royaume sur le marché mondial du maïs. Les importations marocaines de ce produit s’inscrivent dans une dynamique ascendante, en ligne avec les tendances de l’Afrique du Nord, dont les achats pourraient atteindre 20,2 millions de tonnes, selon l’USDA. Le Rapport ne fournit pas de chiffre isolé pour le Maroc seul, mais indique clairement que le Royaume contribue fortement à cette hausse régionale, portée par le développement de l’aviculture, des unités d’engraissement et de la demande croissante en aliments composés. Le maïs devient ainsi un intrant stratégique pour maintenir la compétitivité de l’élevage marocain, dans un contexte où les productions fourragères nationales sont sévèrement pénalisées par la sécheresse.

Sur l’orge, le Maroc reste un importateur régulier de cette céréale, un produit vital pour l’alimentation du cheptel ovin. Le Rapport estime les importations marocaines à environ 700.000 tonnes pour 2025-2026. Ce volume témoigne de la pression exercée par la baisse de la production fourragère domestique, les coûts de rationnement et l’importance stratégique du soutien au secteur de l’élevage. Et contrairement au blé et au maïs, le Maroc affiche une légère contraction de ses importations de riz. Celles-ci devraient retomber à 2,7 millions de tonnes, après avoir atteint près de 4 millions de tonnes lors des campagnes précédentes. Une tendance qui s’explique par une stabilisation de la demande locale pour ce produit, assortie d’une optimisation des approvisionnements après la flambée logistique observée au pic post-Covid. L’Afrique du Nord, elle, devrait importer environ 610.000 tonnes, marquant également une détente globale de la demande régionale.


2025-12-03 10:22:00

lematin.ma

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