La décision de ladministration Trump dassouplir les sanctions pesant sur le secteur pétrolier du Venezuela, en accordant à Chevron une licence spécifique délivrée par lOFAC pour étendre ses opérations, marque une recalibration prudente de la politique américaine.
Contrairement aux licences générales adoptées par le passé, cette autorisation ciblée révèle une approche plus sélective, ouvrant potentiellement la voie à dautres entreprises telles que Eni, Repsol ou Reliance à moyen terme.
Parallèlement, la Maison Blanche poursuit une stratégie duale consistant à rendre plus souples les restrictions sur les flux pétroliers tout en renforçant la pression politique sur le président vénézuélien Nicolás Maduro.
Pour la Bourse de Casablanca, cette évolution de la politique américaine peut influencer indirectement le comportement des investisseurs et la dynamique des valeurs énergétiques.
Un assouplissement progressif des sanctions et laugmentation possible de loffre vénézuélienne sur les marchés mondiaux pourraient affecter léquilibre entre loffre et la demande et exercer une pression à la baisse sur les prix du pétrole.
Les sociétés marocaines opérant dans des secteurs fortement consommateurs dénergie ainsi que certaines valeurs industrielles sur la place casablancaise pourraient ainsi bénéficier de coûts plus modérés.
Cette situation proposerait un environnement plus favorable pour les secteurs sensibles à lévolution des prix du baril tout en contribuant à réduire certaines incertitudes liées à lapprovisionnement énergétique du pays.
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