<linearGradient id="sl-pl-bubble-svg-grad01" linear-gradient(90deg, #ff8c59, #ffb37f 24%, #a3bf5f 49%, #7ca63a 75%, #527f32)

Au-delà du simple rêve d’une modernité éthérée, Casablanca s’engage avec une détermination implacable. À l’aube de rendez-vous mondiaux majeurs comme la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030 , la métropole économique se pose en vitrine éclatante du territoire intelligent. Trois piliers structurent cette 9ᵉ édition de Casablanca Smart City et animent les débats : la Sportech, qui réinvente le sport dans un monde connecté ; la Smart Mobility, qui garantit une mobilité urbaine fluide, inclusive et intelligente ; et la CivicTech, qui donne au citoyen les clés pour participer activement à la transformation de sa ville. Pensée comme un vaste laboratoire urbain, cette édition mêle numérique, intelligence artificielle et gouvernance participative pour réinventer la vie citadine et anticiper les défis de demain.

Mais la transformation ne saurait se cantonner aux seuls artères du centre-ville. Dès l’ouverture, Abdellatif Maazouz, président du conseil de la région Casablanca-Settat, a insisté avec force sur la nécessité d’élargir le regard, dépassant la notion de « Smart City ». Il invite à concevoir un « Smart Territory », englobant périphéries, infrastructures régionales et justice spatiale. Une vision globale, impérative à l’heure où le Maroc se prépare à accueillir de grands événements internationaux. « Le mot « city » est réducteur ! C’est tout le territoire qu’il faut penser de manière intelligente, durable et inclusive », souligne-t-il, appel vibrant à un horizon élargi.

Pour incarner cette métamorphose tangible, Nabila Rmili, présidente du conseil de la ville de Casablanca, évoque plusieurs projets phares en cours de réalisation. En tête, Casablanca Tech Valley, pôle technologique de 6,5 hectares planté au cœur de Sidi Bernoussi, dont la vocation est de créer 20.000 emplois qualifiés. Ce projet, « véritable levier de justice spatiale », incarne l’aspiration de la métropole à faire de ses périphéries des « moteurs économiques puissants ». Parallèlement, la ville déploie une politique environnementale audacieuse : végétalisation des quartiers, réhabilitation des espaces verts et nettoyage urbain à grande échelle… L’objectif est clair: « faire du bien-être urbain une exigence de santé publique » et non un luxe réservé à quelques privilégiés, rappelle fermement N.Rmili.

L’innovation irrigue chaque recoin de la métropole. Casablanca déploie ses propres jumeaux numériques , répliques virtuelles de la ville capables de simuler les risques, guider les décisions, et anticiper les besoins. Cette avancée technologique s’illustre aussi par une annonce majeure lors d’événement : l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) deviendra la première en Afrique à intégrer un Smart Campus Digital Twin alimenté par l’intelligence artificielle (IA), en partenariat avec NVIDIA, Akela et Dell. Grâce à cette plateforme, le campus de Ben Guerir se mue en espace intelligent, optimisant la gestion de l’énergie, de l’eau et du confort des usagers. Une technologie « évolutive », conçue pour accompagner les villes africaines vers une nouvelle ère d’urbanisme prédictif et durable.

Au cœur de cette révolution, l’humain demeure la pierre angulaire. Le hackathon « Casa Smart Move », initiative pensée par Casablanca Events et Animation pour donner à cette 9ᵉ édition une dimension pratique, a mobilisé plus de 100 étudiants autour de solutions technologiques concrètes visant à fluidifier la mobilité urbaine. Les meilleurs projets, récompensés lors de l’événement, témoignent de l’importance cruciale de la jeunesse dans l’édification des métropoles de demain. Une ville intelligente ne s’impose pas, elle se co-construit. « Il ne s’agit pas seulement de technologie, mais d’une vision partagée, d’inclusion et de créativité », affirme Mohamed Jouahri, directeur général de Casablanca Events et Animation, cheville ouvrière de « Casablanca Smart City ». À travers ce rendez-vous , l’organisateur entend positionner la ville blanche comme un véritable « laboratoire vivant de la smart city africaine »

Avec la participation de délégations issues de plus de 15 grandes villes internationales de Jakarta à Abidjan, en passant par Paris et Doha , Casablanca confirme son rôle de carrefour stratégique de la coopération Sud-Sud et Nord-Sud. L’adhésion récente de la capitale économique au réseau mondial C40, qui réunit près de 100 maires de métropoles engagées face à la crise climatique, vient renforcer cette vocation internationale. « Les villes de la nouvelle génération ne se pensent pas en isolement ! Elles se construisent en réseau, dans le lien et l’amitié », rappelle Nabila Rmili, également maire de Casablanca.

Rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue ! Aujourd’hui, Casablanca incarne cette force en construisant son avenir intelligent et connecté, pas à pas, brique après brique. Le Smart City Morocco Roadshow poursuivra son parcours à Rabat le 22 mai, puis à Benguerir, pour porter plus loin cette vision d’un Maroc « smart », innovant, durable et résolument tourné vers l’avenir.


2025-05-22 09:00:00

lematin.ma

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!
Retour en haut