Casablanca accueillera en novembre l’AFIS 2025 pour penser l’avenir financier du continent africain

Le choix du Maroc, et plus précisément de Casablanca, comme ville hôte de l’AFIS 2025, s’inscrit dans une logique de reconnaissance du rôle structurant que joue le Royaume dans l’architecture financière africaine. À la croisée de l’Europe et de l’Afrique, le Maroc s’est hissé au rang de catalyseur régional grâce à la solidité de ses institutions bancaires et d’assurance, son marché financier en modernisation continue et une stratégie nationale ambitieuse en matière de réformes économiques, d’investissement et d’inclusion.

Avec une capitalisation boursière dépassant les 99 milliards de dollars et plus de 80 milliards d’actifs sous gestion, Casablanca incarne aujourd’hui une place financière dynamique et tournée vers l’avenir. L’intégration d’outils comme le marché des produits dérivés et le développement d’initiatives telles que le Green Assets Cluster illustrent la volonté du pays de concilier innovation financière et impératifs climatiques.

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Animé par la conviction que le développement économique durable de l’Afrique repose sur un secteur financier robuste et inclusif, l’AFIS 2025 entend mobiliser plus de 1.250 dirigeants et décideurs des sphères publiques et privées autour d’une ambition de lever les capitaux privés nécessaires pour créer des emplois, renforcer la résilience macroéconomique et soutenir une croissance inclusive, en phase avec la dynamique démographique du continent.

Ce rendez-vous annuel entend aller au-delà de la simple tribune de discussion. Il ambitionne de produire une feuille de route concrète pour structurer une finance africaine innovante et compétitive, capable d’attirer l’investissement, de consolider la stabilité des systèmes financiers nationaux et d’accompagner la transition écologique et numérique des économies africaines.

L’un des axes majeurs de l’AFIS est de favoriser une meilleure compréhension entre les régulateurs, les gouvernements et les opérateurs du secteur privé ( banques, compagnies d’assurance, fintechs et opérateurs de mobile money). Cet espace de dialogue vise à améliorer la régulation, fluidifier l’intégration régionale des marchés et développer des instruments adaptés aux besoins locaux, qu’ils soient liés au financement des PME, à l’agriculture, aux infrastructures ou à la transition énergétique.

Le sommet s’appuiera également sur les réussites marocaines en matière d’inclusion financière (58% de bancarisation, plus de 10 millions de portefeuilles électroniques), de structuration d’un écosystème fintech (Morocco Fintech Center), ou encore d’assurance inclusive (catastrophes naturelles, agriculture) pour inspirer d’autres pays africains.

Avec des groupes bancaires majeurs comme Attijariwafa Bank, BCP ou Bank of Africa présents dans plus de 60 pays, le Royaume se positionne comme une plateforme d’intégration panafricaine, soutenant la montée en puissance d’une finance endogène, moins dépendante des capitaux extérieurs.