Lactivité sur les marchés de lénergie demeure traditionnellement réduite pendant la période estivale, les opérateurs privilégiant lanalyse des grandes tendances macroéconomiques plutôt que les fondamentaux du secteur.
Récemment, lattention des acteurs financiers sest portée sur la réunion du mois daoût de la Réserve fédérale américaine à Jackson Hole, au cours de laquelle Jerome Powell a conforté les anticipations dune baisse de 25 points de base des taux directeurs dès septembre.
Dans le même temps, les dernières statistiques officielles américaines indiquent un essoufflement du marché de lemploi, avec une dynamique de création de postes en retrait, tandis que linflation demeure à un niveau relativement élevé.
Malgré ces signaux mitigés, les analystes spécialistes des matières premières chez Standard Chartered estiment que limpact négatif des perspectives économiques pourrait satténuer au cours des prochains mois.
Pour la Bourse de Casablanca, ce contexte international est à surveiller de près.
Une éventuelle baisse des taux aux États-Unis pourrait contribuer à soutenir la liquidité mondiale et favoriser certains flux vers les marchés émergents, dont le Maroc.
Toutefois, le ralentissement de lactivité dans le secteur de lénergie, combiné à la persistance de linflation, pourrait peser sur la rentabilité des entreprises locales fortement consommatrices de ressources énergétiques.
Les investisseurs à Casablanca devront donc ajuster leurs stratégies en fonction de lévolution de la politique monétaire américaine et de la conjoncture économique globale, qui influencent directement la valorisation des actifs cotés sur le marché marocain.
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