Il y a un an, BP prévoyait que la croissance de la demande pétrolière atteindrait son sommet avant 2030.
Cette anticipation rejoignait alors les analyses de l Agence internationale de l énergie ainsi que celles de nombreux autres experts du secteur.
Cependant, cette année, BP a révisé sa perspective.
À présent, la major pétrolière estime que la croissance de la demande se poursuivra jusqu au milieu des années 2030, avant d amorcer une baisse progressive.
Dans la dernière édition de son rapport Energy Outlook, BP souligne que la demande pétrolière devrait décliner à moyen terme, tout en continuant à jouer un rôle significatif dans le système énergétique mondial pour au moins les dix à quinze prochaines années Ce nouveau scénario est particulièrement significatif pour l économie mondiale et notamment pour la place boursière de Casablanca.
Dans un contexte où le Maroc dépend en grande partie des importations de pétrole pour satisfaire ses besoins énergétiques, la prolongation de la croissance de la demande mondiale peut maintenir une pression sur les prix internationaux.
Pour la Bourse de Casablanca, cela pourrait se traduire par une volatilité accrue sur les valeurs liées à l énergie, qu il s agisse des sociétés de distribution ou des entreprises industrielles fortement consommatrices en carburant.
Si cette projection se confirme, les opérateurs marocains devront continuer à gérer l incertitude sur les coûts énergétiques et pourraient être amenés à accélérer leurs stratégies de diversification ou d efficacité énergétique afin de préserver leur compétitivité L évolution des perspectives à l échelle internationale restera donc un indicateur clé que les investisseurs sur la place casablancaise continueront de suivre de près, en adaptant leurs arbitrages à une transition énergétique qui s annonce plus progressive que prévu Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc