Assurance agricole : l’Etat va lancer une réforme majeure pour l’arboriculture
L’agriculture demeure un secteur clé pour la croissance économique, la sécurité alimentaire et l’équilibre territorial. Mais sa résilience, bien que renforcée ces dernières années, reste limitée par une forte dépendance aux précipitations, en raison de la prédominance de l’agriculture pluviale. Cette vulnérabilité est accentuée par la variabilité climatique croissante, tant sur le plan spatial que temporel. Le Maroc est ainsi confronté à un avenir marqué par une hausse des températures, une baisse des précipitations et une réduction de l’humidité des sols.
Dans ce contexte, le département de l’Agriculture a inscrit l’assurance agricole parmi ses priorités. Pour sa réussite, l’État joue un rôle primordial dans le développement, le lancement, le cofinancement et le suivi de ce système assurantiel.
Pour l’arboriculture fruitière, le ministère de tutelle a lancé, à partir de la campagne 2013-2014, un programme de garantie spécifique, offrant une couverture contre les principaux risques climatiques (grêle, excès d’eau, gel, vent violent, hautes températures et chergui). Les productions concernées sont notamment les rosacées à pépins et à noyaux (pommes, poires, prunes, pêches…), les agrumes, l’olivier, l’amandier, le grenadier et le figuier.
Afin d’inciter les agriculteurs à y souscrire, en particulier les plus petits, l’État subventionne les primes d’assurance à hauteur de 50 à 70%, selon la taille de l’exploitation. Or, depuis son lancement, le programme affiche une progression très modeste : à ce jour, il ne couvre toujours pas plus de 15% de l’objectif initial de 50.000 hectares, malgré l’importance des superficies plantées en arboriculture fruitière.
Ce dispositif n’a donc pas rencontré le succès escompté. Plusieurs freins ont été identifiés : des coûts jugés élevés pour les petits producteurs, des garanties insuffisantes pour les grands, des procédures de déclaration de sinistre complexes et un manque de promotion. À cela s’ajoutent les difficultés structurelles propres à l’assurance arboricole : variabilité naturelle des rendements, complexité de l’expertise, forte concentration géographique des capitaux à assurer sur de petites surfaces.
De plus, malgré les efforts déployés dans le cadre des stratégies agricoles du Plan Maroc Vert (2008-2020) et de Génération Green (2020-2030), l’exposition accrue aux aléas climatiques rend le programme actuel difficilement soutenable, en raison de la contribution croissante de l’État. Cela impose une refonte du mécanisme.
Pour y remédier, le ministère de l’Agriculture, avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), prépare une réforme ambitieuse, visant à couvrir 300.000 hectares en arboriculture fruitière et 2,2 millions d’hectares pour les grandes cultures.
La réalisation de cet objectif passe par une évolution vers un système d’assurance porté par le secteur privé, avec une contribution optimisée de l’État et une gestion modernisée des risques climatiques. L’idée est de repenser la couverture du risque dans sa globalité, de l’adapter aux profils des producteurs et de soutenir le déploiement d’une véritable stratégie de conquête.
Une attention particulière sera portée à la simplification et à l’accélération de la procédure de déclaration de sinistre, à l’intégration d’une expertise plus efficace pour une évaluation fiable des pertes, ainsi qu’à la mise en place d’incitations favorisant des pratiques agricoles plus résilientes.
Le modèle visé est donc hybride, basé sur un partenariat public-privé. Il repose sur la mobilisation de plusieurs assureurs et réassureurs, opérant individuellement ou en pool, afin de répondre à l’ampleur des surfaces à couvrir et de garantir une concurrence saine. D’ailleurs, ces acteurs peuvent voir dans l’assurance arboricole un moyen d’accéder au marché des agriculteurs pour d’autres produits, d’élargir leur gamme de produits et de services ou de fidéliser leur clientèle.
Par ailleurs, l’ambition est que l’offre d’assurance soit réellement disponible auprès des différents profils de producteurs, notamment les plus petits. Pour ces derniers, les atouts de la micro-assurance pourraient se révéler intéressants, notamment pour la distribution via des intermédiaires (agrégateurs, coopératives, opérateurs téléphoniques…).
Pour accompagner cette réforme, un expert sera recruté, via appel à manifestation d’intérêt, pour assister le ministère dans trois missions principales : concevoir la nouvelle offre d’assurance et son mode de gestion, analyser l’impact du changement climatique sur les filières arboricoles à l’horizon 2030 et 2050, et définir les fondements techniques, actuariels, financiers et institutionnels du futur produit.
Des outils de simulation, un modèle de tarification différencié par culture et par zone, ainsi qu’un schéma de gouvernance transparent seront élaborés. Deux voyages d’études sont également prévus pour s’inspirer des expériences espagnole (Agroseguro) et turque (Tarsim), dans le but de bâtir un dispositif assurantiel marocain plus inclusif, soutenable et adapté aux défis climatiques à venir.
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2025-07-07 16:49:00
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