La stratégie financière principale du président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre menée par la Russie en Ukraine vise à priver ce pays des recettes issues du pétrole et du gaz.
Dès les premiers jours qui ont suivi linvasion du 24 février 2022, Washington sest concentré sur un objectif précis : empêcher lEurope, et plus particulièrement lAllemagne qui joue un rôle de leader, de continuer à importer dimportants volumes de gaz et de pétrole à bas prix en provenance de Russie.
Ces importations avaient largement soutenu la croissance économique européenne depuis la fin des années 1990.
Les efforts des États-Unis dans ce sens ont connu un succès notable à lépoque et lenjeu reste aujourdhui pour lEurope de poursuivre et renforcer cette dynamique de réduction de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.
Ce bouleversement majeur dans le paysage énergétique international nest pas sans conséquences pour la Bourse de Casablanca.
Lévolution des flux mondiaux dénergie influence directement la facture énergétique du Maroc, grand importateur de pétrole et de gaz.
Une Europe en quête de nouvelles sources dapprovisionnement augmente la compétition sur les marchés mondiaux, ce qui peut soutenir les prix de lénergie.
Pour les sociétés cotées à Casablanca, notamment dans les secteurs industriels et du transport, cela signifie un risque daugmentation des coûts de production.
Toutefois, cette situation pourrait aussi encourager une accélération de la transition énergétique et stimuler lintérêt pour les entreprises marocaines actives dans le domaine des énergies renouvelables.
Les investisseurs devront donc surveiller de près les politiques européennes et internationales, qui continueront dimpacter lenvironnement économique et boursier local.
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