La part des combustibles fossiles dans la production d électricité au Japon a atteint un niveau historiquement bas au premier semestre 2025, portée par la progression soutenue du nucléaire et du solaire.
Le Japon, pays structurellement pauvre en ressources et grand importateur de gaz naturel liquéfié, de pétrole brut et de charbon, a vu pour la première fois sa production d électricité à base d énergies fossiles tomber sous le seuil des 60 pour cent entre janvier et juin, selon les chiffres de l institut Ember relayés par Reuters.
Dans le même temps, la part des énergies à faibles émissions de carbone, principalement le nucléaire et les énergies renouvelables, n a cessé de croître et de contribuer davantage à la production nationale.
Cette évolution reflète la transition énergétique renforcée du Japon, dictée par la nécessité de réduire sa dépendance aux importations énergétiques et de soutenir ses engagements climatiques.
Ce virage a des répercussions globales et notamment sur les marchés boursiers tels que la Bourse de Casablanca.
En effet, une baisse de la demande japonaise en combustibles fossiles pourrait exercer une pression sur les prix mondiaux de l énergie, impactant les comptes de plusieurs entreprises marocaines évoluant dans l importation et la distribution de produits énergétiques.
Inversement, la progression des investissements dans les énergies renouvelables pourrait servir d exemple pour le tissu industriel marocain et donner un signal positif aux investisseurs du secteur des énergies vertes cotées à Casablanca.
Le marché boursier marocain pourrait ainsi bénéficier d une dynamique favorable à l innovation et à la diversification énergétique, encourageant la valorisation des entreprises engagées dans la transition écologique.
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