Le président américain Donald Trump sen prend fermement à lInde, marquant ainsi une nette rupture avec lépoque où lancien président Barack Obama qualifiait la relation entre les deux pays de partenariat décisif du XXIe siècle.
Pourtant, le voisin de lInde, le Pakistan, souvent considéré comme un ennemi dun côté et un allié ambigu de lautre, échappe pour le moment aux mesures de rétorsion américaines.
Malgré la visite fructueuse du vice-président J D Vance à New Delhi en avril 2025 et la rencontre du Premier ministre indien Narendra Modi à la Maison-Blanche en février 2025, Washington a décidé dimposer à lInde, douzième partenaire commercial des États-Unis, deux séries de droits de douane de 25 pour cent.
À titre de comparaison, les importations en provenance du Pakistan restent soumises à une taxe de 19 pour cent ce qui illustre une différence de traitement évidente entre les deux pays asiatiques.
Sur le plan international, cette décision renforce la pression commerciale déjà ressentie dans plusieurs économies émergentes et alimente lincertitude sur les marchés financiers mondiaux.
Pour la Bourse de Casablanca, une telle escalade protectionniste entre deux puissantes économies mondiales peut avoir des répercussions indirectes sur le marché marocain.
Les investisseurs à Casablanca surveillent de près lévolution des échanges internationaux et la stabilité des grandes devises, notamment en ce qui concerne les sociétés marocaines orientées vers lexportation ou dépendant de chaînes dapprovisionnement globalisées.
Laugmentation des barrières douanières risque dentraîner davantage de volatilité, voire de reconfigurer certains flux commerciaux, ce qui pourrait peser sur la performance boursière des entreprises cotées au Maroc exposées à lindustrie mondiale.
Enfin, cette situation rappelle limportance de la diversification des partenaires économiques et de ladaptation stratégique face à un environnement international en constante mutation.
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