Lélan initial autour de lhydrogène vert semble marquer le pas alors que les start-ups du secteur font face à une hausse significative de leurs coûts et à une demande encore incertaine.
Parallèlement, les grands groupes énergétiques ont tendance à se retirer de projets pharaoniques pour recentrer leurs activités vers le pétrole et le gaz, leurs secteurs de prédilection traditionnels.
La production dhydrogène à faibles émissions, dont celle issue de lélectrolyse alimentée par des énergies renouvelables qualifiée de verte, ne représente toujours quune infime part de la consommation mondiale en hydrogène, essentiellement dominée par lhydrogène fabriqué à partir de combustibles fossiles.
Malgré la promesse démissions nulles et lattrait écologique avancé par ses partisans, lhydrogène vert peine à convaincre les marchés et les investisseurs en raison de coûts de production élevés et dune rentabilité encore éloignée.
Cette réalité se répercute directement sur la Bourse de Casablanca, notamment sur les valeurs du secteur des énergies renouvelables et de lindustrie.
Les sociétés cotées qui avaient misé sur une diversification rapide vers lhydrogène vert pourraient faire face à des révisions de perspectives, voire à des corrections boursières, les investisseurs privilégiant la prudence face à une filière encore balbutiante et confrontée à de nombreux défis.
Ce climat dattentisme pourrait entraîner une volatilité accrue sur certaines valeurs, tandis que les groupes fortement ancrés dans les hydrocarbures pourraient regagner en attractivité à court terme.
Les investisseurs sur la place casablancaise resteront attentifs à lévolution du secteur et à ladaptation des stratégies industrielles face aux aléas du marché mondial de lhydrogène.
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