La volonté de lUnion européenne de remplacer les importations dénergie russe dans un délai de deux ans, daccélérer le déploiement des énergies renouvelables et datteindre les objectifs de neutralité carbone place le continent face à une dépendance accrue envers deux grandes puissances mondiales aux intérêts divergents : les États-Unis et la Chine.
Les accords commerciaux en cours entre lUnion européenne et les États-Unis, ainsi que la forte dépendance vis-à-vis des panneaux solaires, des wafers et des métaux critiques nécessaires à la fabrication de batteries, principalement fournis par la Chine, continueront dinfluencer le rythme de la transition énergétique européenne.
Cette transition reste néanmoins au cœur des priorités de lUnion, qui affiche sa volonté de transformer en profondeur ses économies afin datteindre ses objectifs environnementaux.
Sur la Bourse de Casablanca, cette dynamique pourrait se traduire par des opportunités pour les entreprises marocaines positionnées dans les filières des énergies renouvelables et des matériaux stratégiques.
Les sociétés actives dans le secteur minier, notamment celles impliquées dans lextraction et la transformation de métaux tels que le cobalt ou le manganèse, pourraient bénéficier dune demande croissante à léchelle internationale.
Par ailleurs, les entreprises opérant dans les énergies propres, dont certaines sont déjà cotées à Casablanca, pourraient voir leur valorisation progresser, portées par le renforcement des partenariats entre le Maroc et lUnion européenne dans le domaine énergétique.
Cependant, cette dépendance vis-à-vis des chaines dapprovisionnement internationales expose aussi le marché marocain à une volatilité accrue, liée aux tensions commerciales et diplomatiques entre grandes puissances.
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