Les entreprises occidentales envisagent plusieurs accords dans une offensive majeure visant à reprendre linitiative irakienne face à la Chine et à la Russie.
On observe actuellement deux stratégies de puissances mondiales cherchant à sapproprier le cœur même du Moyen-Orient, à savoir lIrak.
Dun côté, la Chine et la Russie semploient à mettre fin au statut semi-indépendant du Kurdistan au nord du pays, afin de lintégrer au reste de lIrak comme une province ordinaire, puis dexpulser toutes les entreprises occidentales de ce pays ainsi unifié.
Lobjectif poursuivi par Pékin et Moscou dans cette manœuvre a été clairement expliqué par un haut responsable russe.
Dans ce contexte, la réaction des groupes occidentaux ne sest pas fait attendre.
Plusieurs négociations sont déjà en cours pour établir des accords stratégiques dans lénergie, linfrastructure et les technologies.
Les États-Unis et lEurope cherchent ainsi à consolider ou regagner leur position sur le marché irakien, un marché aux enjeux géopolitiques et économiques majeurs.
Cette concurrence accrue illustre la montée des tensions autour des ressources naturelles et des corridors énergétiques qui traversent ce pays clé de la région.
Lintérêt renouvelé des acteurs occidentaux pour lIrak intervient dans un climat international tendu, marqué par la rivalité croissante avec la Chine et la Russie, lesquels ambitionnent de renforcer leur influence au Moyen-Orient.
Lissue de cette lutte stratège aura des conséquences à léchelle mondiale, notamment sur le marché du pétrole et des matières premières.
Quant à la Bourse de Casablanca, toute escalade géopolitique au Moyen-Orient demeure source dincertitudes pour les investisseurs marocains, particulièrement ceux exposés aux secteurs de lénergie et des matières premières.
Un renforcement de la présence occidentale en Irak pourrait avoir un effet stabilisateur sur les cours mondiaux du pétrole, à condition déviter une flambée de la tension.
De ce fait, certaines valeurs du marché casablancais, notamment les sociétés énergétiques et celles liées à limportation de matières premières, pourraient connaître une volatilité accrue à court terme.
Les investisseurs suivront donc de près lévolution de la situation irakienne, attentifs à tout changement pouvant influencer les marchés internationaux et, par ricochet, la dynamique du marché marocain.
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