Après huit années de discussions, les gouvernements de la région franchissent une étape décisive vers la construction dune ligne ferroviaire transafghane reliant lOuzbékistan, pays doublement enclavé, aux ports pakistanais.
Les trois pays concernés ont récemment signé un accord-cadre, marquant ainsi le lancement concret du projet.
Imaginée en 2017, cette infrastructure doit sétendre sur près de 650 kilomètres, depuis la frontière ouzbèke à Termez jusquà Parachinar, à la frontière pakistanaise, en traversant lAfghanistan par Mazar-i-Sharif et Kaboul.
À terme, la voie permettra une jonction directe avec le réseau ferroviaire pakistanais, facilitant considérablement le transport logistique et laccès à la mer pour lOuzbékistan.
Les autorités pakistanaises se sont engagées à renforcer leur réseau afin de maximiser les bénéfices de cette nouvelle connexion.
Pour la Bourse de Casablanca, une telle avancée dans les infrastructures régionales offre des opportunités significatives.
Le développement de ce corridor ferroviaire devrait stimuler les échanges commerciaux et dynamiser le secteur logistique, notamment pour les entreprises marocaines disposant dune présence en Asie centrale ou dans le transport.
Une amélioration de la connectivité entre lAsie et la région MENA pourrait également profiter aux valeurs cotées à Casablanca opérant dans le commerce international, lingénierie ou la gestion portuaire.
Cette initiative favorise ainsi le climat dinvestissement et encourage la diversification des marchés pour les investisseurs marocains à la recherche de croissance sur de nouveaux axes géopolitiques.
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