Quelques heures après avoir rencontré le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président américain Donald Trump a vivement critiqué la fiscalité élevée appliquée à lindustrie pétrolière de la mer du Nord, poursuivant ainsi ses attaques contre la politique énergétique du Royaume-Uni.
Selon lui, le secteur pétrolier de la mer du Nord représente une ressource stratégique majeure pour le pays, mais les niveaux dimposition y sont si importants quil devient difficile pour les investisseurs et les entreprises opérant dans lindustrie dextraire un bénéfice attractif.
Cette déclaration, faite à la suite dune visite en Écosse et dans la région dAberdeenshire, au cœur de lindustrie pétrolière et gazière britannique, souligne linquiétude croissante des acteurs internationaux ainsi que des analystes quant à la compétitivité du marché britannique de lénergie.
Pour la Bourse de Casablanca, ce type de discours et de tensions fiscales sur un marché clé comme celui du Royaume-Uni peut avoir un effet indirect sur les valeurs énergétiques cotées à Casablanca.
Dune part, une fiscalité jugée trop lourde pourrait décourager linvestissement dans la région, réduisant lappétit pour les actifs pétroliers britanniques et poussant les investisseurs à se tourner vers dautres opportunités, notamment sur des marchés alternatifs plus attractifs comme le Maroc.
Dautre part, la hausse potentielle des prix du pétrole qui pourrait résulter dune diminution de la production britannique impacterait les entreprises marocaines exposées à la volatilité énergétique.
La tendance à la diversification de lapprovisionnement en énergie prendrait alors de lampleur dans la stratégie des sociétés marocaines cotées, renforçant limportance des politiques nationales en matière dénergie.
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