Banques : des fondamentaux solides et un secteur en mutation (Bank Al-Maghrib)
La liquidité des banques demeure également confortable, avec un ratio LCR (liquidity coverage ratio) moyen de 182%, bien au-dessus du plancher de 100%. Malgré un contexte marqué par une hausse de la circulation fiduciaire, le système bancaire a vu son besoin de liquidité s’accentuer, poussant Bank Al-Maghrib à augmenter ses injections hebdomadaires moyennes à 137,1 milliards de dirhams, contre 96,8 milliards en 2023.
Sur le plan de la qualité des actifs, la progression des créances en souffrance a nettement ralenti, à 2,7% en 2024 contre 6,7% une année auparavant, portant leur encours à 97,4 milliards de dirhams. Le taux de sinistralité s’est stabilisé autour de 8,4%, marquant une légère amélioration de 0,1 point.
S’agissant de l’exposition globale au risque, les banques conventionnelles ont vu le volume total de leurs risques financiers atteindre 1.194 milliards de dirhams, en hausse de 2,7% après une progression de 4% en 2023. Ces risques restent dominés par le risque de crédit (84%), suivi par les risques opérationnels (9%) et les risques de marché (7%). Les banques participatives, de leur côté, ont vu leurs risques s’élever à 11,7 milliards de dirhams à fin 2023. Au niveau consolidé, incluant l’ensemble des groupes bancaires, les risques globaux atteignent 1.714 milliards de dirhams. Là encore, le risque de crédit prédomine (85%), suivi de l’opérationnel (10%) et du marché (5%).
Ce contexte de solidité intervient dans une conjoncture macroéconomique relativement favorable. L’économie nationale a enregistré une croissance de 3,8% en 2024, avec une désinflation marquée ramenant le taux d’inflation à 0,9%. Bank Al-Maghrib a ainsi pu initier un assouplissement monétaire, abaissant son taux directeur à deux reprises pour le ramener à 2,25%, soit une baisse cumulée de 50 points de base.
Dans ce climat apaisé, le secteur bancaire a affiché de bonnes performances. Le total du bilan a crû de 8,7%, représentant désormais l’équivalent de 120% du PIB. Les crédits distribués ont augmenté de 4,6% tandis que les dépôts collectés ont progressé de 9,2%. Sur base sociale, le taux de créances en souffrance s’est établi à 8,4%, contre 9% sur base consolidée, des niveaux globalement stables. Cette dynamique s’est traduite par une hausse notable de 24,1% des résultats cumulés des banques conventionnelles. Quant aux banques participatives, elles ont atteint pour la première fois l’équilibre de leurs résultats, témoignant d’une montée en puissance progressive.
Consciente des enjeux systémiques, Bank Al-Maghrib a maintenu une surveillance accrue des politiques de distribution des dividendes et du niveau de provisionnement des créances à risque. Elle a également renforcé ses outils de supervision, en adoptant une approche prospective de l’évaluation prudentielle, intégrant à la fois les vulnérabilités actuelles et les expositions futures des établissements.
Sur le plan réglementaire, la Banque centrale a achevé la transposition du ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR), tout en instaurant l’obligation pour les banques de développer un processus structuré d’évaluation de l’adéquation de leur liquidité (ILAAP). Ces exigences s’accompagnent de la constitution de coussins de liquidité adaptés.
Par ailleurs, Bank Al-Maghrib a procédé à une révision de son mécanisme de liquidité d’urgence, élargissant notamment les conditions d’éligibilité et les types d’actifs acceptés en garantie. Ce dispositif est désormais complété par un décret instaurant une garantie de l’État en cas de doute sur la solvabilité d’une banque bénéficiaire.
En parallèle, un projet de réforme de la loi bancaire est en cours, destiné à renforcer les mécanismes de gestion des crises bancaires, notamment pour les établissements d’importance systémique. Un autre projet de loi, finalisé en concertation avec les parties concernées, prévoit la création d’un marché secondaire pour les créances non performantes. Ce texte vise à libérer des capacités supplémentaires en matière d’octroi de crédit et à stimuler le financement de l’économie.
Dans un souci croissant de durabilité, Bank Al-Maghrib a également orienté sa stratégie vers la finance climatique. Un département dédié a été institué, et une stratégie nationale à horizon 2030 a été élaborée avec les autorités financières. Celle-ci vise à promouvoir le financement des projets verts tout en intégrant les risques climatiques dans la régulation. Deux directives ont été émises en ce sens : l’une impose la collecte d’informations sur les risques climatiques des grands débiteurs, l’autre oblige à publier des informations sur la gestion de ces risques.
La transformation digitale du secteur bancaire constitue également un axe prioritaire. Bank Al-Maghrib a mis en place un département dédié à la régulation de la finance digitale, chargé notamment de l’agrément et du suivi des fintechs. En collaboration avec les parties prenantes, elle a lancé le Morocco Fintech Center et travaille sur un cadre réglementaire de l’Open Banking et de l’Open Finance.
Dans le domaine des paiements, la Banque centrale a réformé le cadre régissant les établissements de paiement. Les plafonds des comptes et des transferts ont été relevés, et le rôle des agents élargi pour améliorer l’inclusion financière, notamment en milieu rural. Elle a également plafonné les frais d’interchange pour favoriser la baisse des coûts monétiques.
Enfin, dans le domaine du financement alternatif, Bank Al-Maghrib a accordé trois agréments à des plateformes de financement collaboratif, dont une spécialisée dans les dons. Ces structures entièrement numériques viennent soutenir les TPE, les startups et les projets à impact social.
var settimeout_value = 4000; var initiate = 1, flag =1; function initialize(){ if(initiate==1){ initiate = 0; const loadScript = (src,async=false,timeout=0,skip_script = 0) => { if(skip_script==1){ return true; } return new Promise((resolve, reject) => { setTimeout(function(){ const script = document.createElement('script'); script.type="text/javascript"; script.onload = resolve; script.onerror = reject; script.defer = false; script.src = src; script.async = async; document.head.append(script); },timeout) }) };
const loadManualScript = () => { return new Promise((resolve, reject) => { var script_fb = document.createElement('script'); script_fb.src="https://connect.facebook.net/en_US/sdk.js#xfbml=1&version=v10.0&appId=831585710912282&autoLogAppEvents=1"; script_fb.setAttribute('nonce','BlRghIV6'); script_fb.crossOrigin = 'anonymous' script_fb.setAttribute('async', 'async'); script_fb.setAttribute('defer', 'defer');
var readspeaker = document.createElement('script'); readspeaker.src="https://cdn-eu.readspeaker.com/script/13066/webReader/webReader.js?pids=wr"; readspeaker.type="text/javascript"; readspeaker.id = 'rs_req_Init';
document.getElementsByTagName('HEAD').item(0).appendChild(script_fb); document.getElementsByTagName('HEAD').item(0).appendChild(readspeaker); }) };
loadScript('/js/lazyload.min.js?v=1') .then(() => loadScript('https://lematin.ma/theme_lematin/js/initial.min.js?v=1.36')) .then(() => loadScript('https://lematin.ma/theme_lematin/js/general-scripts.js?v=1.36')) .then(() => loadScript('https://securepubads.g.doubleclick.net/tag/js/gpt.js')) .then(() => loadScript('https://cdn.onesignal.com/sdks/OneSignalSDK.js')) .then(() => loadManualScript()) .catch(() => console.error('Something went wrong.'));
var script_tagmanager = document.createElement('script'); var content_mgt = document.createTextNode("(function(w, d, s, l, i) {w[l] = w[l] || [];w[l].push({'gtm.start': new Date().getTime(),event: 'gtm.js'});var f = d.getElementsByTagName(s)[0],j = d.createElement(s),dl = l != 'dataLayer' ? '&l=" + l : "';j.async = true;j.src="https://www.googletagmanager.com/gtm.js?id=" + i + dl;f.parentNode.insertBefore(j, f);})(window, document, 'script', 'dataLayer', 'GTM-M5R4DJX');"); script_tagmanager.appendChild(content_mgt);
var noscript_tagmanager = document.createElement('noscript'); var noscript_iframe = document.createElement('iframe'); noscript_iframe.setAttribute("height", "0"); noscript_iframe.setAttribute("width", "0"); noscript_iframe.setAttribute("style","display:none;visibility:hidden"); noscript_iframe.src="https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-M5R4DJX"; noscript_tagmanager.appendChild(noscript_iframe); document.getElementsByTagName('HEAD').item(0).appendChild(script_tagmanager); document.getElementsByTagName('BODY').item(0).prepend(noscript_tagmanager);
var video_script_one = document.createElement('script'); video_script_one.type="text/javascript"; video_script_one.src="https://s1.lematin.ma/cdn/invideoads/videoloader_minified.js?v=1.4.6"; document.getElementsByTagName('HEAD').item(0).appendChild(video_script_one);
var video_script_two = document.createElement('script'); video_script_two.async = true; video_script_two.type="text/javascript"; video_script_two.src="https://s1.lematin.ma/cdn/dfp/videojs/banderole_minified.js?v=1.4.6"; document.getElementsByTagName('BODY').item(0).appendChild(video_script_two);
setTimeout(function () { if($('body').hasClass('habillage')){ $('#newDivInParent').css({'display':'block','top': ($('.matin-articles-widget-homepage').offset().top - 150) + 'px'}) } }, 2500);
} } settimeout_value = 3000; document.addEventListener("mousemove", initialize, {passive: true}); document.addEventListener("scroll", initialize, {passive: true}); document.addEventListener("touchstart", initialize, {passive: true});
setTimeout(function(){ initialize(); OneInitialize(); window.OneSignal = window.OneSignal || [];
OneSignal.push(function() { OneSignal.init({ appId: "7d2358bb-c63c-4753-94b1-3c630eb6d90e", serviceWorkerParam: { scope: "https://lematin.ma/" }, serviceWorkerPath: "/OneSignalSDKWorker.js", }); }); },settimeout_value);
function OneInitialize(){ if(flag == 1) { flag = 0; if (typeof (LazyLoad) === 'undefined') { $.getScript('https://lematin.ma/js/lazyload.min.js', function () { setTimeout(function () { new LazyLoad({threshold: 0}); }, 100) }); } else { new LazyLoad({threshold: 0}); } } }
2025-07-24 14:30:00
lematin.ma