Lun des éléments les plus marquants relevés ces dernières années par les observateurs attentifs du marché de lénergie réside dans le fait que les États-Unis se sont abstenus de sanctionner de manière significative les pays qui soutiennent des États considérés comme voyous.
Ce soutien peut se traduire par une aide logistique permettant à ces États de poursuivre leurs exportations sans contrainte, ou encore par lachat direct de ces biens exportés, ce qui revient à financer indirectement les activités illégales menées par ces régimes.
Bien que Washington dispose dun arsenal complet de sanctions primaires et secondaires adaptées à de telles situations, ces mesures nont jamais été pleinement appliquées jusquà présent.
Ce positionnement américain suscite des interrogations et affecte lensemble des marchés mondiaux, y compris la Bourse de Casablanca.
Dans un contexte de dépendance accrue à lénergie importée et dexposition continue à la volatilité des prix internationaux, la tolérance de certaines pratiques peut accroître lincertitude sur les marchés.
Cela se traduit souvent par une plus grande instabilité sur les valeurs énergétiques cotées à Casablanca, impactant aussi bien les actions des sociétés du secteur que la confiance des investisseurs.
De plus, le maintien dune telle ambiguïté politique sur la scène internationale peut renforcer la prudence des opérateurs locaux, qui anticipent des risques additionnels sur lapprovisionnement ou le coût de lénergie, facteurs essentiels pour les entreprises industrielles marocaines.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc