Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé qu un nouveau cycle de discussions de paix avec Moscou est prévu le 23 juillet en Turquie.
Cette initiative intervient alors que les pays occidentaux intensifient la pression diplomatique sur le Kremlin pour obtenir un cessez-le-feu, alors même que les forces russes poursuivent leurs frappes aériennes meurtrières sur Kyiv et d autres villes ukrainiennes.
Lors de son intervention du 21 juillet, il a également évoqué des discussions portant sur la préparation d un échange de prisonniers et une rencontre supplémentaire entre les délégations ukrainienne et russe en Turquie, en lien avec les autorités de sécurité nationale ukrainiennes.
Ce développement diplomatique revêt une importance particulière pour les marchés financiers mondiaux, notamment dans un contexte marqué par l incertitude géopolitique depuis le début du conflit russo-ukrainien.
L éventualité d une avancée lors de ces pourparlers pourrait apaiser les tensions sur les matières premières telles que le pétrole, le gaz et les céréales, marchés où l Ukraine et la Russie occupent une position majeure.
Les investisseurs surveillent de près tout signal d apaisement, car une issue favorable aux négociations serait susceptible de stabiliser les prix de l énergie et des produits agricoles.
À la Bourse de Casablanca, un scénario diplomatique positif pèserait dans le sens d une diminution de la volatilité sur les valeurs les plus exposées à l importation des hydrocarbures et des matières premières agricoles.
Une détente sur les cours du pétrole et des céréales renforcerait le pouvoir d achat des entreprises marocaines et pourrait alléger la charge sur la balance commerciale du pays.
Les sociétés cotées opérant dans les secteurs de l agrobusiness, de l industrie et de la distribution bénéficieraient d une meilleure visibilité sur leurs coûts, ce qui pourrait soutenir l attrait du marché marocain pour les investisseurs locaux et internationaux.
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