Alors que le président américain Donald Trump ravive la guerre commerciale avec la Chine, il réduit considérablement les financements fédéraux alloués aux agences daide internationale et aux médias publics.
Cette décision, présentée par son administration comme une stratégie priorisant les intérêts des États-Unis, soulève de vives critiques de la part des démocrates et de nombreux observateurs.
Selon eux, cette orientation remet en cause linfluence traditionnelle des États-Unis sur la scène mondiale, que ce soit par la diffusion des valeurs démocratiques ou la promotion dune économie de marché libre.
Après plusieurs décennies dengagement visant à construire des partenariats internationaux et à renforcer son influence, Washington opère un net retrait.
Cette évolution laisse une place vacante sur le plan géopolitique, une opportunité dont la Chine pourrait profiter pour accroître sa propre influence, notamment sur les marchés émergents et sur le continent africain.
Pour la place boursière de Casablanca, ces changements de stratégie mondiale génèrent une certaine incertitude.
La réduction de lengagement américain à linternational peut rendre les flux dinvestissements plus volatils, car les acteurs financiers anticipent une redéfinition des relations économiques et commerciales.
Par ailleurs, lintensification de la rivalité entre les deux premières puissances mondiales renforce la prudence des investisseurs, ce qui peut se refléter par une hausse de la volatilité sur les actions cotées à la Bourse de Casablanca, notamment dans les secteurs sensibles à lexport et aux financements étrangers.
Dans ce contexte, la vigilance simpose pour les décideurs marocains afin de préserver lattractivité du marché local et dadapter les partenariats économiques aux enjeux géopolitiques émergents.
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