Les géants pétroliers britanniques BP et Shell ont signé la semaine dernière une série d accords avec la Compagnie Nationale de Pétrole libyenne dans le but de relancer la production de pétrole et de gaz du pays.
Peu de personnes en dehors du secteur de l énergie mesurent l ampleur et la profondeur de la portée stratégique de telles ententes qui vont bien au delà de simples annonces de nouveaux projets d exploration et de développement.
Souvent la véritable signification de ces accords ne se manifeste qu à travers leur impact sur le terrain et dans la durée.
Au cœur de ces développements se trouve la question de la législation internationale encadrant ce type de partenariats qui détermine fondamentalement les conditions d exploitation des ressources naturelles.
Du point de vue du marché financier marocain et en particulier de la Bourse de Casablanca la conclusion de tels accords entre des acteurs majeurs du secteur pétrolier et un pays clé comme la Libye pourrait avoir une influence notable.
Le renforcement de la production libyenne peut peser sur les prix mondiaux de l énergie notamment du pétrole brut ce qui agit directement sur la valorisation des sociétés cotées à Casablanca opérant dans le secteur de l énergie.
Un retour progressif de la Libye sur le marché international de l énergie pourrait également accentuer la pression concurrentielle sur les entreprises marocaines dépendantes des importations d hydrocarbures tout en offrant de nouvelles opportunités de partenariat ou d approvisionnements.
Enfin cette évolution incitera les investisseurs et les analystes à surveiller de près les mouvements géopolitiques liés au secteur énergétique ainsi que leur influence potentielle sur les indices boursiers locaux notamment dans la perspective d une éventuelle baisse des coûts d énergie pour l économie marocaine.
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